LE COUP DE GUEULE DE MICHEL ONFRAY
On croit rêver ! Le confinement, ce n'est pas une obligation pour tout le monde. Dans un premier temps, il y a la quasi-totalité des Français qui doit s'y soumettre et jusque là, rien d'illogique puiqu'il s'agit d'une mesure de contrainte sanitaire urgente. Par contre, dans un second temps, il y a une petite minorité qui peut se dispenser de cette contrainte, sans pour autant que la force publique puisse intervenir correctement et prendre des sanctions adaptées à cette incivilité devenue une infraction pénale.
Motif :Le problème des banlieues et de certains quartiers qualifiés officiellement comme zones de non-droit. En vérité, ce sont les territoires d'accès interdit par des mafieux qui ne veulent en aucun cas appliquer les règles républicaines pour leur trafics de drogue et de stupéfiants.
Donc, les forces de police et de gendarmerie ne peuvent pas pénétrer à l'intérieur de ces zones pour éviter de "violents débordements". Cette consigne vient directement du ministère de l'Intérieur dont la mission semble vouloir protéger les "racailles" de quartier, alors que ce même ministère sanctionne fortement le citoyen qui aurait oublié son attestation de circuler par exemple.
C'est çà la France !
Pierre Reynaud
Lire l'article de Michel Onfray ci-dessous.
Non-respect du confinement : Michel Onfray s’en prend violemment aux territoires perdus de la République et à l’inaction du gouvernement
Que le confinement soit purement et simplement violé, méprisé, moqué, ridiculisé dans la centaine des territoires perdus de la République, voilà qui ne pose aucun problème au chef de l’État accessoirement aussi chef des Armées !
Il est plus facile de faire verbaliser mon vieil ami qui fait sa balade autour de son pâté de maison avec son épouse d’une amende de deux fois 135 euros que d’appréhender ceux qui, dans certaines banlieues, font des barbecues dans la rue, brisent les pare-brises pour voler les caducées dans les voitures de soignants, organisent ensuite le trafic de matériel médical volé, se font photographier vêtus de combinaison de protection en faisant les doigts d’honneur qui plaisent tant au Président, continuent le business de la drogue, crachent sur la police en disant que le coronavirus est une maladie de blancs et qu’Allah les en protège, tout en interdisant à cette police débordée de porter des masques sous prétexte que ce serait anxiogène alors que la véritable raison est que l’État n’en a pas à distribuer ! Et les territoires perdus de la République, est-ce que ce ne serait pas un peu anxiogène aussi ? Pas au point que ce soit un problème si j’ai bien compris…
Or, j’ai bien compris: car Sibeth Ndiaye, jamais en retard d’une saillie politiquement correcte, fait savoir, martiale elle-aussi, concernant cette impossibilité de faire respecter la loi dans les territoires perdus: « je vois bien à quoi ça peut vite mener » (19 mars, RMC/BFMTV)…
Ah bon ? A quoi donc ? A l’embrasement des quartiers ? A un énervement qui pourrait décider certains de ses habitants à descendre dans les arrondissements chics pour y répandre la terreur ? Non non, pas du tout, vous n’y êtes pas. Le risque dans tout ça, c’est… le racisme, bien sûr ! Lisons: « Évidemment (sic) c’est vrai (sic) que dans certains quartiers, il n’y a pas de respects des règles (sic). Mais (sic !) attention, je ne veux pas (sic) qu’on commence à dire que c’est parce que ce sont des banlieues, avec des populations de telle ou telle origine que les gens ne respectent pas les règles ». Ah bon ? mais alors pourquoi ? On aimerait connaître les véritables raisons. Car si. Evidemment. Si. C’est vrai. Si. Dans certains quartiers. Si. On ne respecte pas les règles. Alors pourquoi ? Nous serions nombreux à vouloir savoir ! Car on ne peut se contenter de constater un fait tout en interdisant son commentaire !
Car, si nous sommes en guerre, et Emmanuel Macron l’a dit, c’est contre le virus et seulement contre lui ! Éventuellement contre un sexagénaire et sa femme qui marchent autour de leur maison aussi, s’il le faut, jugulaire jugulaire. Mais nous ne sommes pas en guerre contre d’autres façons de se rendre dangereux pour le pays. Pas du tout…
Or il en existe une autre: il suffit qu’une centaine de tribus de ces zones perdues refuse le confinement pour que la totalité du confinement ne serve plus à rien pour le reste des Français.
Les territoires perdus de la République qui refusent le confinement perdent la République toute entière: ils le savent bien, ils le veulent bien, puisque c’est leur projet…
Repérer l’ennemi, le dépister, le cibler, le circonscrire, le confiner, l’isoler afin d’épargner les personnes saines: qui dira qu’il n’en va pas là d’une saine méthode pour mener à bien la petite guerre, toutes les petites guerres ?
Commentaires (15)

- 1. | 23/05/2020

- 2. | 22/04/2020
Je tenais à vous dire exactement la même chose que Ludovic T. ( 21/04/2020 )
Et en même temps, je suis tut à fait d'accord avec Philippe ( 10/04/2020 )

- 3. | 21/04/2020
Je vous suis depuis des années... j ai lu bon nombre de vos ouvrages et je m en délecte... une stimulation de la pensée libre sans précédent, sans aucune entrave, enfin j en passe, en résumé je suis souvent touché par vos sujets et vos idées, mais la j ai beaucoup de mal a vous suivre... avant d aller évoquer ce qui se passe dans certains quartiers, comment pouvez vous acquiescer un enfermement massif de la population sous la coupe d une menace qui n en est peut etre pas une? ou est passé la ferveur de la politique du rebelle? quid de la politique qui devrait soumettre l economie? n est ce pas un peu le contraire qui est en train de se passer? sommes nous vraiment en train de muter en Lama docile? .... rassurer moi, j espère que vous êtes depuis lors sorti de votre torpeur en prenant compte de l avis de personnes autant réfléchie et pensante que vous au sujet de ce fameux coronavirus.

- 4. | 10/04/2020
Faire son tri parmi les faits, c’est mentir.
« De la nuance en toute chose » (Verlaine)

- 5. | 09/04/2020
Toujours des mots très juste

- 6. | 09/04/2020

- 7. | 27/03/2020

- 8. | 26/03/2020
Mais soyons clair, Onfray ne vit que pour s'inscrire en faux. Si demain Macron, ou n'importe quel politique, se mettait à diriger selon ses propres preceptes, Onfray en mourrait, car il ne pourrait plus se positionner en chevalier solitaire, seul défenseur du bon sens et de la sagesse. Je suis d'accord avec le commentaire qui disait que si Macron avait serré la vis et envoyé l'armée dans les ZEP, Onfray aurait évidemment sorti sa plume pour dénoncer ces dérives autoritaires. Il nous aurait parlé d'un Mohamed, d'un Zoubir, ou d'une autre vague connaissance à lui, pour peu que le nom ait une consonance maghrébine, et nous aurait comté l'histoire exactement inverse de celle du pauvre petit retraité se prenant une prune pour être sorti de chez lui. Possiblement, il aurait poussé le vice jusqu'à déclarer que pendant que les privilégiés n'écopent que d'amendes, son copain Zoubir se fait dégommer la tronche à coups de flash-ball. Bref, il aurait complètement renversé l'histoire.

- 9. | 25/03/2020
Tt à fait d'accord avec les propos précédents, celui de Michel Onfray ms aussi des autres.
La situation actuelle n'est pas à la polémique ms après ?? Il faudra une bonne fois pr tte , éradiquer la gangrène qui ronge ces territoires perdus de la République et dont de nbreux gouvernements st responsables!!! Envoyons l'armée et remettons de l'ordre qui n'aurait jamais dû quitter ces territoires !!! Ainsi, ces territoires redeviendront agréables à vivre et attractifs. Ms ne lésinons PS sur les moyens pr ns débarrasser à tt jamais de cette vermine. Bonne soirée IH

- 10. | 25/03/2020
Pour éradiquer ce fléau des caïds de banlieue on ne vous a jamais entendu dire quoi que ce soit de pertinent . Vous et vos potes de Médiapart seraient les premiers à lever les bras au ciel et à dénoncer la dictature en cas d'intervention.
Au lieu d'en faire votre casse-croute mais que proposez vous à la fin ?

- 11. | 25/03/2020
Signée une française née à l'étranger de parents Français

- 12. | 24/03/2020
Comment ne pas souscrire aux propos de Michel Onfray, le garde fou de tant de dérives. Bravo pour cet éclairage, une fois de plus.
Un citoyen ordinaire légèrement blogueur...à son petit niveau.

- 13. | 24/03/2020

- 14. | 24/03/2020

- 15. | 24/03/2020
Mais aujourd'hui, son commentaire me choque quelque peu car il y est suggéré que l'origine des habitants (et de la culture associée) est la cause première du non respect de l'état de droit dans certaines banlieues. Le terme "tribu" utilisé par M. Onfray dans son article en témoigne malheureusement .
Or, je crois que ,même si le communautarisme a pour origine une culture donnée, il a besoin d'une puissante raison économique pour perdurer dans l'opposition aux règles sociales du pays que l'on habite et où l'on vit. Il est vrai que si le droit n'est pas respecté dans certaines banlieues, c'est parce que le système répressif de notre société a toléré qu'une économie mafieuse se développe dans ces quartiers; mais une économie mafieuse forte ne nécessite pas seulement un "laisser faire" des pouvoirs faute de moyens ou de courage politique, mais aussi des complicités à l'extérieur des banlieues et donc à l'intérieur du pouvoir répressif . Ainsi, peut-être faut -il aussi tourner notre attention contre une corruption bien nationale au lieu de stigmatiser les populations d'origine étrangère de ces banlieues dans leur ensemble (" tribu"). J'espère d'ailleurs que ce n'était pas l'objectif de l'article de M. Onfray, mais son texte laisse une porte trop grande ouverte à cette interprétation....et donc au racisme.
Dans un autre contexte, mais sur le même sujet, rappelons les manifestations contre l'état de droit dans des villages colombiens ( constitués de citoyens colombiens d'origine colombienne ) en faveur des barons de la drogue car ces derniers leur permettaient de ne pas vivre dans la misère en cultivant du pavot ...barons de la drogue qui ont aussi souvent suppléé le rôle de l'état colombien en matière sociale, Est-ce la culture amérindienne qu'il faut incriminer quand ces barons de la drogue se moquent de la loi et tuent indirectement des milliers de personnes ? Ou l'absence de politique sociale et la corruption qui ont permis cet état de fait en éliminant au passage de nombreux citoyens honnêtes ?
Donc, à mon sens, la cause première des problèmes des banlieues doit être recherchée dans la mauvaise politique sociale concernant ces banlieues (carte scolaire et ghettoïsation des écoles , loyers souvent élevés, vétusté des locaux et architecture concentrationnaire) et la corruption, même si l'aspect culturel ne doit pas être négligé contrairement à ce que croient la gauche et la droite bien pensantes.
Il est toutefois trop réducteur d'en faire une simple question de culture tribale et de politiquement correct.