Créer un site internet

La « Maison France » brûle… brûle ...

Jusqu'à trois millions de Français dans la rue pour manifester paisiblement ; quelques centaines de casseurs mettent le feu dans les villes françaises – la situation en France devient grave.

LA FRANCE BRÛLE

Hier, Emmanuel Macron a eu ce qu’il voulait. Le but de son « interview » la veille, était clairement de provoquer la colère de ses compatriotes. Arrogant, méprisant, insultant – le président avait utilisé toutes les formes verbales pour verser de l’huile sur le feu. Car il lui fallait des violences lors de la grande manifestation de jeudi. Les casseurs, plus nombreux et plus actifs que depuis longtemps, lui donnent désormais la possibilité de lâcher ses troupes sans retenue et de « criminaliser » le plus grand mouvement de protestation depuis quatre décennies.

Les victimes des violences des deux côtés sont à plaindre, mais la responsabilité pour tout ce chaos en France, incombe à une seule personne : un président qui se prend pour un roi et qui, dans une situation aussi tendue, n’a rien de mieux à faire que de recevoir le Roi Charles III pour une sauterie royale. Mais Macron n’est pas roi et il se trompe de peuple – les Français ne lâcheront rien, car ce président a osé d’attaquer la République et la démocratie française et sans s’en rendre compte, il s’agissait là de la goutte qui a fait déborder le vase. Macron et les Français, c’est le passé.

Les manifestants sont trop nombreux, trois millions hier, pour que le narratif du palais présidentiel puisse prendre. Non, dans les rues de la France, il n’y a pas « ceux qui n’ont rien » et pas non plus la « foule », mais le peuple français, celui qui travaille, celui qui défend maintenant la République et la démocratie française contre un gouvernement qui est le plus faible de la Ve République.

Certes, la réforme des retraites, imposée par le §49.3 est adoptée, mais cela ne mettra pas un terme aux protestations, au contraire. Ainsi, dans les manifestations, le slogan le plus entendu est « Macron, dégage ! » – et dans les salons feutrés de l’Elysée, les claqueurs du président doivent commencer à se faire du souci.

Quand on voit les scènes de violences dans les villes françaises, on se pose la question à quel point le président et sa première ministre doivent être dans un déni des réalités du pays pour célébrer leur « victoire », comme ils le font depuis trois jours. Le président a peut-être pu imposer sa volonté contre la grande majorité de ses compatriotes, mais là, il s’agit seulement d’une « victoire » sur la démocratie française et ça, ce n’est pas une « victoire », mais une défaite pour le président et toute la France.

Les violences qui ont secouée la France hier soir, sont inadmissibles, mais elle étaient voulues par l’Elysée. Mais le pays ne se calmera pas d’aussi tôt – ces protestations ne s’essouffleront pas sous les coups de matraques des gardes prétoriennes du président. Car les manifestants défendent les valeurs républicaines que l’on ne partage plus dans les salons feutrés à Paris.

Aujourd’hui, la France brûle. Un président qui se prend sur un roi et qui ne comprend pas qu’il n’est que le salarié des Français, en charge de mettre en œuvre la volonté du peuple français. Si Emmanuel Macron aime, comme il dit, la France et les Français, il démissionne avant que le pays ne sombre dans une orgie de violences. Cet homme n’a rien d’un grand leader, tout juste un côté Néron. Pas très honorifique.

La Rédaction

Date de dernière mise à jour : 08/04/2023

  • 9 votes. Moyenne 4.7 sur 5.

Ajouter un commentaire