Eric Zemmour : premiers pas vers la présidentielle
Selon l'étude récente effectuée par l'Ifop, Eric Zemmour s'envole dans les sondages ...
Éric Zemmour, est né le 31 août 1958 à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
C'est un journaliste politique, il est aussi un écrivain, essayiste, chroniqueur et en particulier un polémiste, généralement classé à l'extrême droite de l’échiquier politique français.
Diplômé de Sciences Po, il commence une carrière journalistique dans la presse écrite, travaillant au Quotidien de Paris de 1986 à 1994. Il rejoint en 1996 le service politique du Figaro, où il reste jusqu’en 2009 et revient en 2013, tout en écrivant des chroniques au Figaro Magazine de 2010 à 2021.
Sa notoriété grandit à partir du milieu des années 2000 du fait de sa participation aux émissions télévisées Ça se dispute sur I-Télé et On n'est pas couché sur France 2 ; dans cette dernière, il forme un duo très remarqué avec Éric Naulleau, qui permet aux deux chroniqueurs de conserver un débat télévisé hebdomadaire sur Paris Première après leur éviction de la chaîne publique en 2011. Éric Zemmour effectue aussi des chroniques radiophoniques sur RTL de 2010 à 2016.
Il publie plusieurs ouvrages, qui rencontrent un important succès de librairie, un retentissement médiatique et suscitent des polémiques : c’est notamment le cas du Premier Sexe (2006), de Petit Frère (2008), de Mélancolie française (2010), du Suicide français (2014) ou encore de Destin français (2018).
Depuis 2019, il est le chroniqueur phare de l'émission Face à l'info sur CNews, qui bat des records d’audiences sans précédent..
Poursuivi en justice pour des déclarations controversées, il est plusieurs fois relaxé mais condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.
Depuis plusieurs mois et notamment, ces dernières semaines, Eric Zemmour est à la une de l'actualité, depuis qu'il apparaît clairement désormais qu'il pourrrait être candidat à la présidentielle. Il faut ditre que sa notoriété est de pmlus en plus importante, et ses idées comme ses propos dérangent fortement dans la classe politique que ce soit au niveau de la République en Marche jusqu'à l'Êlysée, comme au niveau du Rassemblement National qui ne voit pas d'un bon œil sa candidature.
PRÉSIDENTIELLE : ÉRIC ZEMMOUR BONDIT À 19 % DE POTENTIEL ÉLECTORAL !
[Sondage exclusif Ifop pour L’Incorrect]
Article de Bruno Larebière (L'incorrect)
Coup de tonnerre dans la pré-campagne présidentielle : alors qu’Éric Zemmour n’a pas encore déclaré sa candidature, près d’un Français sur cinq se dit déjà prêt à voter pour lui ! De quoi achever de le convaincre, s’il en était encore besoin, de se lancer à la conquête de l’Élysée.
Ce sondage exclusif de l’Ifop pour L’Incorrect a été réalisé les 7 et 8 septembre sur un échantillon de 995 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans ou plus, c’est-à-dire de l’ensemble du corps électoral.
À la question « seriez-vous prêt à voter pour Éric Zemmour s’il était candidat à la prochaine élection présidentielle de 2022 ? », 19 % des Français interrogés répondent « Oui », soit près d’un électeur sur cinq.
Ce chiffre, déjà considérable en soi, l’est encore pour deux autres raisons :
• il est en progression de quasiment 50 % par rapport à la précédente enquête du même type (Ifop/Valeurs actuelles des 9-10 février 2021), qui ne lui accordait un potentiel électorat « que » de 13 % ;
• il rend désormais crédible l’hypothèse d’une qualification d’Éric Zemmour… pour le second tour de l’élection présidentielle !
Ces 19 % se composent de deux catégories : les Français qui voteraient « certainement » pour lui (8 %, contre 4 % en février, soit un doublement des intentions de vote) et ceux qui lui accorderaient « probablement » leur voix (11 %, contre 9 % en février, soit une progression de 22 %).
« C’est le premier chiffre qu’il faut retenir », tempère Gautier Jardon, chargé d’études à l’Ifop, appelant à la « prudence » sur les interprétations qui pourraient être faites des 19 % de potentiel électoral, alors qu’Éric Zemmour a été testé seul, sans que les autres candidats – eux aussi potentiels, à quelques exceptions près – ne lui soient opposés. « On n’est pas dans le cadre d’une intention de vote », insiste-t-il. Dont acte.
Parmi les électeurs qui ne sont pas prêts à accorder leur suffrage à Zemmour (74 %, en hausse de sept points), on relève toutefois qu’il se trouve 17 % des Français pour dire qu’ils ne voteraient « probablement pas » pour lui, un « probablement » qui laisse à l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot (éd. Rubempré), à paraître jeudi prochain et dont le Figaro Magazine de demain publie les « bonnes feuilles », toutes ses chances d’en convaincre une partie.
Autre enseignement majeur de cette étude d’opinion, les électeurs qui avaient voté, à la présidentielle de 2017, pour Marine Le Pen ou pour François Fillon se disent massivement prêts à se reporter sur lui : ce sont, à 29 %, des électeurs de la présidente du Rassemblement national et, à 27 %, de ceux de l’ancien premier ministre qui envisagent de voter pour Eric Zemmour ! Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’Éric Zemmour bénéficie à la fois du manque de crédibilité des candidats qui réclament le soutien de LR, que ce soit Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand, et du « marino-scepticisme » qui fait que plus grand-monde ne croit à la possibilité que Marine Le Pen accède à la présidence de la République.
Si les hommes sont bien plus nombreux que les femmes à se déclarer prêts à le soutenir (23 % – soit tout de même près d’un électeur sur quatre ! – contre 15 %), et s’il trouve bien plus d’électeurs potentiels chez les 18-24 ans (28 %) que chez les 65 ans et plus (15 %), la principale surprise réside peut-être dans le fait que l’éventuelle candidature de l’essayiste et chroniqueur de CNews trouve l’écho le plus favorable auprès des catégories populaires, où il enregistre un potentiel électoral de 22 % (et même de 24 % auprès des seuls employés), tandis qu’il plafonne à 11-12 % chez les catégories « supérieures », celles qui constituent l’essentiel du lectorat du Figaro, dont il vient de se retirer pour se consacrer à la promotion de son livre. En revanche, relève Gautier Jardon, « au sein du “noyau dur“, de ces 8 % qui disent vouloir “certainement“ voter pour Éric Zemmour s’il se portait candidat, le rapport de forces n’est plus le même ». Il va en effet de 4 % chez les ouvriers à 7 % chez les catégories supérieures, avec un pic à 10 % chez les retraités.
Il n’empêche. À l’avant-veille du discours de rentrée de Marine Le Pen, à Fréjus, suivi de son passage au 20 heures de TF1, et alors que la candidature d’Emmanuel Macron à sa propre succession ne fait plus aucun doute, le fait majeur peut se résumer ainsi : le non-candidat Éric Zemmour s’impose d’ores et déjà comme le « troisième homme » de la présidentielle de 2022.
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IFOP-pour-L-Incorrect-potentiel-electoral-Eric-Zemmour (A télécharger)
Date de dernière mise à jour : 11/09/2021
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