La défense de la langue française, vue par Macron et Mélenchon

Macron n'a plus aucune raison d'être l'hologramme de Mélenchon

Actuellement, la langue française se trouve en cinquième position, derrière le chinois, l’espagnol, l’anglais et l’arabe dans le classement mondial.

Souvenez-vous :  le président de la République, Emmanuel Macron, avait pris l’engagement de faire du français la troisième langue la plus parlée au monde.

Il s’agissait là d’un vœu pieux, mais difficilement réalisable s’il n’était pas aidé par les instances responsables de l’apprentissage de la langue française à l’étranger et par les associations officielles qui paraissent se désintéresser totalement de la parole présidentielle.

« L’histoire de notre pays fut construite par ces héros que sont les professeurs de français. »

Pour le chef de l’État, la francophonie c’était, avant tout, la langue française, et nous sommes, sur ce point, tout à fait en adéquation avec lui.

Ces exercices que sont la dictée, la lecture à voix haute, la chanson, la récitation, etc., sont effectivement à la base de cette progression éducative souhaitée par le Président et qui aurait pu confirmer son engagement.

Dédoubler le nombre d’élèves dans les lycées et écoles françaises de l’étranger, débloquer des crédits en faveur du partenariat mondial pour l’éducation, doubler les moyens de l’Agence française du développement pour l’éducation en Afrique, soit, mais pas qu’en Afrique, M. le Président, également dans tous les autres pays d’Europe et du monde.

Et ce n’est, hélas, pas le cas !

Vous n’avez pas été particulièrement aidé, M. le Président, notamment par certains qui avaient justement le devoir de vous aider.

Et ce ne sont pas les récentes déclarations de Jean-Luc Mélenchon qui aideront notre belle langue à retrouver sa place sur le podium des langues parlées sur notre planète :

* »Il n’y a pas d’avenir à la langue française, ou dite française, entre vous et moi disons de langue commune, il n’y a pas d’avenir sans le processus humain fondamental de la « créolisation ». D’ailleurs quel est le pays où se trouvent 50 millions de francophones ? La République Démocratique du Congo. »

Quand le leader d’un parti (LFI), représenté à l’Assemblée nationale, prononce de telles aberrations devant un public étranger (Canada), il est peu probable que votre engagement, Emmanuel Macron, (troisième place de la langue française) puisse se réaliser.

Vous avez pris l’habitude de répondre sur « X » en plusieurs occasions, sur des sujets qui ne présentent souvent que très peu d’intérêt. Pourquoi ne retenez-vous pas cette occasion de remettre à sa place (dans un coin de la classe, avec un bonnet d’âne) le président de La France Indigne et lui proposer que, dorénavant, « il ne prononce ses conférences qu’en langue arabe » ? Idiome qui lui conviendrait à merveille.

Vous avez sans doute eu la volonté de tenir vos engagements, comme bien d’autres d’ailleurs, M. le Président, mais ce n’est pas entouré par de tels personnages que notre langue redeviendra la troisième parlée dans le monde, loin s’en faut.

Espérons seulement qu’elle ne rétrograde pas à une place inférieure, ce qui sera probablement le cas quand on constate l’état actuel de l’éducation offerte à nos élèves et la déplorable situation de certaines de nos facultés et universités.

Manuel Gomez

Date de dernière mise à jour : 27/04/2025

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