
Macronescu ne s’ arrêtera-t-il jamais dans la course à la prochaine pitrerie grotesque qui le ridiculise à chaque fois un peu plus, la prochaine bourde stupide, la prochaine gaffe idiote ? Toute honte bue, le voilà qui essaie d’influencer le conclave.
Après avoir rêvé de faire partie des discussions Trump-Zélensky et avoir été repoussé fermement par le premier, il a prétendu que c’était faux, pourtant nous avons tous vu Trump s’interposer entre Macron et les trois chaises, la troisième chaise ayant été prestement escamotée. Macronescu pour se consoler d’avoir été écarté se rêve grand influenceur du conclave, pour redorer son image. Mais il en faudrait bien plus.
Ainsi, Macronescu a organisé un déjeuner à l’ambassade de France près le Saint-Siège, à Rome, avec le cardinal Aveline, papabile de 66 ans toujours souriant et sûr de lui.
Était invité également le cardinal Barbarin, dont on n’oublie pas qu’il s’était écrié « Dieu merci, c’est prescrit » au sujet des abus sexuels dans l’Église. Poursuivi pour non-dénonciation, il a été relaxé par la cour d’appel de Lyon en 2020. Barbarin a été mis en pénitence par sa hiérarchie pour ces paroles mais cela ne l’a pas empêché d’être photographié tout sourire sur la place Saint-Pierre ces jours-ci.
Étaient présents à ce déjeuner l’évêque d’Ajaccio Mgr Bustillo, et Christophe Pierre nonce apostolique aux USA.
Le but de ce déjeuner était : « de demander des informations sur la manière de bâtir un consensus autour de la figure d’Aveline. »
Ce déjeuner a ému les journaux italiens qui ont écrit : « Macron veut même choisir le pape (La Verità) ou « prêt à tout pour remonter dans les sondages en chute libre en terme de popularité» (Il tempo) et « Il s’impose aussi au conclave » (Libero), tandis qu ‘en France Boulevard Voltaire titre très justement : « quand Macron tire la tiare à lui ».
François lui-même avait permis la montée en puissance du cardinal Aveline, jugé par lui « très attentif aux droits des migrants et au dialogue avec l’islam. » (selon Il tempo ) et qualifié d’ « évêque de la Méditerranée » après avoir demandé un synode sur la Méditerranée à François. Le cardinal Aveline évacue la France, comme François.
Il a été élu président de la très à gauche, consensuelle et donc inutile conférence des évêques mous de France, place qu’il occupera en juillet prochain, s’il n’est pas pape. On avait déjà tout à craindre de cette conférence, ce n’est pas près de changer.
Macronescu mis au courant de cette possible aventure papale a aussitôt essayé d’en profiter. Avoir un pape français ne pourrait selon lui que lui rendre son aura et le remettre en selle. Marseille préfigure l’avenir de la France islamisée, que Macronescu appelle de ses vœux. Avoir à Rome un des acteurs de cette islamisation ne peut que lui plaire.
Mais Macronescu a-t-il pensé une seule seconde que, justement, le fait qu’il soutienne Aveline pourrait empêcher les cardinaux de voter pour lui ? Le conclave n’a jamais beaucoup aimé qu’on essaie de l’influencer et certains cardinaux ont quitté la scène pour ne pas l’avoir compris.
De plus le cardinal Aveline n’aurait-il pas les dents un peu longues ? Certain l’ont surnommé Jean XXIV, en raison de ses rondeurs rappelant celles du pape Jean XXIII. Il n’est pas sûr que ses ambitions plaisent aux cardinaux.
N’oublions pas que c’est lui qui a fait venir François à Marseille l’an dernier. Sans doute pour lui, comme pour François, Marseille ne fait pas partie de la France.
Pour couronner le tout, les cardinaux ont un mauvais souvenir de l’instrumentalisation scandaleuse par Macronescu de la présentation de la Cène, lors des JO, en version homo et drag-queen.
Le cardinal Aveline a également joué un rôle peu glorieux dans la mise à l’écart de Mgr Rey, ancien évêque de Toulon. La vérité est que François ne supportait plus le supposé conservatisme de Mgr Rey. Le cardinal Aveline a été dans cette affaire le sicaire du pape. Son homme de paille.
En réalité il n’y avait pas grand chose à reprocher à Mgr Rey, à part d’avoir invité Marion Maréchal à une table ronde, d’accepter les tradis fidèles à Vatican II, et de donner leur chance à des communautés peu connues. Et il ne s’est même pas défendu contre son éviction, alors que le droit canon lui en donnait la possibilité. On ne vire pas un évêque comme cela, trois ans avant sa retraite, et 15 jours avant une vingtaine d’ordinations.
Avec beaucoup de dignité, Mgr Rey a refusé de résister et s’est soumis. Il s’est montré par là plus grand que ses minables accusateurs. Les Toulonnais en ce moment regrettent profondément cet évêque proche d’eux, d’une spiritualité profonde.
Le cardinal Aveline ne sort pas grandi de cette affaire dans laquelle, sur ordre de François, il a eu la peau de Mgr Rey. Autant dire que les Toulonnais n’aiment pas le cardinal Aveline.
La presse italienne, elle, ne porte pas du tout dans son cœur Macronescu. Cette détestation pourrait bien nuire au cardinal Aveline et par là à Macronescu, qui continue à s’agiter, faire et dire des sottises plus ou moins énormes, comme toujours. Dont la pire est sans doute d’avoir donné 28 milliards de notre argent à l’autre pitre Zelensky, alors que nos caisses sont dangereusement vides.
Sophie Durand