
Petite leçon d’histoire à Jean-Michel Aphatie, en plein délire antifrançais
La France, au cours de la conquête de l’Algérie ou durant la guerre d’indépendance, n’a jamais véhiculé d’idéologie nazie, avec son cortège de barbarie, de chambres à gaz, de fours crématoires et sa volonté d’exterminer tout un peuple.
En déclarant que la France s’est comportée comme les nazis en Algérie, faisant des centaines d’Oradour-sur-Glane, Jean-Michel Apathie cautionne le discours de haine antifrançais des autorités algériennes, qui veulent faire porter à l’ex-colonisateur la responsabilité du naufrage absolu de l’indépendance. Depuis 63 ans, nous entendons le même discours larmoyant du côté d’Alger.
Comme le disait il y a peu le ministre algérien du Travail, la France reste « l’ennemi éternel ».
Ne confondons pas la barbarie de la division SS Das Reich, qui a exterminé en 1944 toute une population civile innocente, uniquement pour assouvir sa rage devant la défaite imminente de l’Allemagne nazie, avec les inévitables violences qui ont accompagné nos conquêtes coloniales. Mais des exactions, il y en eut des deux côtés.
Cependant, notre armée ne s’est jamais livrée à une extermination programmée de la population algérienne, à un nettoyage ethnique à l’échelle industrielle. L’armée française n’est pas une école du crime commandée pas des bourreaux. Tout crime de guerre y est sanctionné.
En salissant notre armée, en évacuant toute l’œuvre civilisatrice de l’épopée coloniale, en occultant sciemment la barbarie FLN, le massacre de 150 000 harkis, les exactions contre les pieds-noirs le 7 juillet 1962 à Oran, ou la cruelle guerre civile algérienne qui a fait 200 000 morts dans les années 1990, Apathie ne fait que distiller la haine dans le cœur des jeunes musulmans français et saborder toute chance d’intégration.
Avec un tel discours, il ne faut pas s’étonner que 75 % des jeunes musulmans fassent passer leur religion avant la République. Cela dit, 90 % de la jeunesse algérienne rêve d’émigrer vers le pays de ces salauds de colonisateurs français.
La vérité oubliée par monsieur Aphatie est que la France a fait faire un bond en avant de 1000 ans à l’Algérie en seulement 132 ans de présence.
Avant 1830, l’Algérie, c’était le néant. En 1962, ce pays possédait les plus belles infrastructures de tout le continent africain avec l’Afrique du Sud.
Mais il n’y aura aucune paix avec l’Algérie, comme ce fut le cas avec l’Allemagne ou avec le Vietnam, qui lui aussi a connu la colonisation et la guerre d’indépendance.
On n’imagine pas un ministre vietnamien déclarer que la France est l’ennemi éternel. Pendant que l’Algérie s’enfonce dans la débâcle économique, le Vietnam fait parti des tigres asiatiques en pleine expansion. Il regarde devant, sans pleurnicher sur son passé.
En 1830, l’Algérie sous domination turque n’était qu’un pays barbare, où sévissaient esclavage, famines et épidémies. Depuis trois siècles, les pirates barbaresques écumaient les côtes d’Espagne, d’Italie et du sud de la France. Pour de multiples raisons, Paris décida de s’emparer d’Alger. La conquête du pays fut longue et difficile, mais le bilan de la colonisation fut tout, sauf un crime contre l’humanité, comme a osé l’affirmer notre pitoyable Président fossoyeur de la France.
Nos colons ont transformé des marécages et des déserts en vergers. Nos médecins ont éradiqué le typhus, le choléra, la peste, la lèpre, la variole et autre fléaux dévastateurs. La mortalité infantile a baissé de 70 % sous la présence française.
Nos enseignants ont développé les écoles dans tout le pays. Nos soldats, au-delà de leur mission de protection, se sont faits instituteurs et bâtisseurs dans de nombreux villages. Nos méharistes ont sillonné le désert pour traquer les trafiquants de tout poil.
Les pieds-noirs, qui chérissaient leur pays bien davantage que les Algériens d’aujourd’hui, ont construit des villes entières, des aéroports, des ports, des routes, des hôpitaux, des écoles, des voies ferrées, des usines, à travers un territoire vaste comme cinq fois la France.
Sans oublier le fabuleux pactole du pétrole et du gaz, sans lequel l’Algérie serait au rang du Zimbabwe. Tel est le bilan de 132 ans de présence française, qui ont propulsé l’Algérie vers le monde moderne et que monsieur Aphatie passe sous silence ou ignore totalement.
Une œuvre admirable que plus un seul politique n’a le courage de rappeler. À croire qu’ils ont honte de leur pays et de son glorieux passé deux fois millénaire.
Et rappelons que si la France est partie au bout de 132 ans, sans jamais avoir interdit l’islam aux populations, les Arabes ont conquis de façon définitive le Maghreb au VIIe siècle, en imposant l’islam aux Berbères par le sabre.
C’est toute la différence entre les conquêtes arabes et la colonisation.
Jacques Guillemain