
La course à la mairie de Paris est lancée. Alors qu’Anne Hidalgo a annoncé qu’elle ne serait pas candidate en 2026 à un troisième mandat, plusieurs personnalités politiques, de gauche comme de droite, ont indiqué leur intention de se présenter pour lui succéder. Il y a Rachida Dati, le président du groupe de la majorité municipale au Conseil de Paris, Rémi Féraud, l’ex-premier adjoint Emmanuel Grégoire, le « philippiste » Pierre-Yves Bournazel… mais aussi une certaine Fatoumata Koné.
Cette dernière n’est autre que la présidente des Écologistes au Conseil de Paris. Son projet : poursuivre l’œuvre d’Anne Hidalgo et aller plus loin encore. Un « plafond de verre » ayant été atteint, il s’agirait de le faire sauter. De quoi faire frémir bon nombre de Parisiens…
Comme nous l’apprend Le Parisien, Mme Koné souhaite également « plus d’égalité entre tous les quartiers ». C’est vrai qu’en matière d’insécurité et de pauvreté, par exemple, certains arrondissements s’en tirent encore à peu près. Il semble donc urgent de les ramener dans le droit chemin et de les soumettre à l’idéologie socialiste qui fait des merveilles dans le reste de la ville. Logements sociaux, salles de shoot et œuvres d’art contemporain en forme de plug anal pour tout le monde !
Moins écologiste qu’immigrationniste
Quels sont les grands combats de Fatoumata Koné ? Un simple coup d’œil à sa page X permet d’en avoir une petite idée. Son obsession du moment semble être la réquisition d’établissements scolaires de Paris en vue d’y loger des familles de migrants. Depuis le 20 janvier, l’élue a posté ou reposté une bonne dizaine de messages sur le sujet. Elle n’hésite d’ailleurs pas à s’unir aux Insoumis les plus radicaux, telle Danièle Obono dont elle relaie la parole avec enthousiasme, ou à apporter son soutien à Utopia 56, une des associations immigrationnistes les plus redoutables dans notre pays. « Refugees Welcome », indique la bio de sa page X.
Sans surprise, l’écologiste autoproclamée a été extrêmement choquée par les récents propos de François Bayrou quant au fameux « sentiment de submersion migratoire ». « Le racisme est un délit, s’est-elle écriée, sur X. Vous êtes le ventriloque d'une haine extrêmement grave à l'endroit des personnes exilées et leurs descendant.es (sic). »
Dans la même veine, la quadragénaire n’a pas manqué d’apporter son soutien à la jeune Ebony, finaliste malheureuse de la Star Academy et cible des propos haineux sur la Toile. « En tant que femme noire en politique, je sais combien les attaques en ligne peuvent être violentes. Le racisme et le sexisme doivent être combattus partout, tout le temps. » L’écologiste estime-t-elle que le racisme anti-Blanc dont a été victime la concurrente d’Ebony, Marine, doit lui aussi être combattu ? L’histoire ne le dit pas…
L’obsession identitaire
La couleur de peau et l’appartenance ethnique semblent être des sujets importants, pour Fatoumata Koné. Tellement importants qu’elle a décidé d’en faire un argument de campagne. « Paris est prêt pour avoir la première maire femme écologiste et noire, déclare-t-elle ainsi. C’est le message le plus puissant que les électeurs peuvent envoyer quand l’extrême droite s’installe partout… »
Curieux message que celui d’une élue qui invite ses administrés à baser leur vote sur des critères de sexe et de couleur de peau… Si cet appel à la discrimination ne venait pas de la gauche, certains évoqueraient sans doute le bruit des bottes et le retour des heures les plus sombres. Reste à voir si les Parisiens sont prêts à élire une femme qui fait de son patrimoine génétique un argument politique.
Jean Kast
