
Il n’y a quasiment plus un jour sans que nous soit livrée une nouvelle preuve de la mise en œuvre d’une authentique dictature en France. Et tout se fait exactement comme George Orwell l’a décrit dans son chef-d’œuvre, le livre 1984. Tout d’abord, la population est surveillée en permanence. Tout déviant est impitoyablement traqué, repéré et lourdement condamné (comme par exemple la cinquantaine de jeunes venus manifester à Romans-sur-Isère contre l’assassinat du jeune Thomas par des racailles de cité venues « planter du Blanc ». Ils n’ont fait aucun dégât, rien cassé, ils n’ont blessé personne, pourtant ils ont été pourchassés, mis en garde à vue et durement condamnés pour certains). De plus, comme dans 1984, l’histoire est réécrite en permanence en fonction des besoins du pouvoir (par exemple les énormes mensonges sur l’esclavage pour faire passer la Loi Taubira). Et tout un vocabulaire est inventé (la novlangue) pour empêcher les gens de penser et d’exprimer des idées avec un minimum de nuances. Ainsi dans 1984, on trouve ce passage : « Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité ». Il n’est pas besoin d’aller chercher bien loin pour trouver un exemple dans notre vocabulaire actuel. Ce mot c’est « extrême droite » ou « fasciste ». Sa fonction n’est de dire qu’une seule chose, sans aucune nuance : « n’est pas de gauche », mais en y ajoutant un qualificatif dévalorisant qui disqualifie celui à qui il s’adresse. Donc pour le citoyen lambda qui ne réfléchit pas trop, la société est partagée en deux : les progressistes d’un côté et de l’autre les « fascistes ».
Vous me direz peut-être qu’il ne s’agit que de vocabulaire ? Si c’est ce que vous pensez, vous avez bien tort. Le vocabulaire, la manière de réfléchir et de s’exprimer, cela s’apprend à l’école pour servir durant toute la vie. Et justement, cette école supposée produire des citoyens instruits et capables de discernement produit en fait des bataillons de quasi analphabètes, souvent incapables de tenir un raisonnement de base. Des gens manipulables très facilement pour lesquels la novlangue suffit bien, puisqu’on ne veut surtout pas qu’il soient capables de réfléchir, d’argumenter et encore moins de contester. En complément de cet instrument de décérébration de masse qu’est devenue l’école, il y a les médias. Des médias qui répètent en boucle du matin au soir ce que la population est tenue de gober sans réfléchir. Ainsi en est-il par exemple du célèbre « il faut sauver la planète » soi-disant à cause du rôle du CO2 vis à vis de l’atmosphère. Sauf que d’une part c’est totalement faux, de nombreux savants l’ont amplement démontré. Mais surtout cela va avoir des conséquences dramatiques pour l’Europe, car prenant en compte ces théories délirantes, tout une politique d’énergies renouvelables est imposée au continent. Politique qui n’aura aucun effet puisque l’Europe ne produit que 9 % du CO2 mondial, CO2 prétendument responsable du réchauffement climatique. Comme 94 % de la planète n’applique pas cette politique stupide, c’est donc en pure perte que tout cela sera fait. Par contre ce sont les populations européennes qui vont en subir les conséquences. Très peu de ces populations ne voient l’escroquerie que constituent ces politiques écologistes. Quoi d’étonnant à cela puisque la plupart des citoyens ont entendu pendant des années à l’école « il faut sauver la planète ». On n’oubliera tout de même pas de relever que ces politiques sont imposées par des gens dont aucun n’a été élu. Encore une preuve de cette dictature qui s’installe de plus en plus.
Malheureusement nos ennuis ne s’arrêtent pas là. Il y avait déjà la novlangue, le rôle de l’école, des médias, mais il faut y rajouter ce qui touche à la démocratie. Et là, les choses vont loin. Très loin et on est en droit de se demander jusqu’à quand le peuple va rester sans réaction.
Par exemple, s’agissant de l’immigration, près de 80 % de la population veut son arrêt immédiat. Mais nos dirigeants restent sourds et continuent à faire venir ces migrants au rythme de 500.000 de plus par an, sans compter les clandestins, de sorte qu’on peut raisonnablement penser qu’il y en a 800.000 de plus chaque année. Plus d’un milliard d’€ de subventions ont été données en 2023 aux associations pro-migrants afin d’aider l’État à les faire venir et les installer un peu partout en France, ce que Macron appelle la transition démographique, c’est-à-dire la transformation du peuple de France en un autre peuple. Mélenchon appelle cela la créolisation du peuple. Mais là aussi, gare à ceux qui entendent s’opposer à ce suicide du pays. S’opposer à cette immigration c’est automatiquement être qualifié de fasciste ou de raciste. Et la gauche a fait voter des Lois pour faire taire de force. Les Lois Pléven, Gayssot et Taubira sont là pour vous traîner au tribunal et vous faire payer cher votre opposition. Pourtant, n’est-il pas légitime de s’alarmer du nombre d’arrivants chaque année ? Rocard disait « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Effectivement, la France ne pourra pas recevoir toutes ces populations dont les chiffres officiels indiquent que 40 % ne travaillent pas, donc ne cotisent pas, mais touchent des aides sociales. À un moment notre système social va exploser. Toute la gauche le sait, mais ceux qui le disent iront au tribunal pour racisme. N’est-ce pas encore l’expression indiscutable d’une dictature qui s’impose au détriment de la démocratie la plus élémentaire ?
À propos de viol de la démocratie, il y a un fait absolument odieux et insupportable. Trois institutions majeures du pays sont aux mains de gens qui ne représentent politiquement même pas 2 % des électeurs. Ainsi, jusqu’à un passé très récent Laurent Fabius (PS) était à la tête du Conseil constitutionnel (remplacé depuis peu par Ferrand, ex-PS), Pierre Moscovici (PS) est à la tête de la Cour des comptes et Didier-Roland Tabuteau (PS) à la tête du Conseil d’État. Ces gens ne représentent à peu près qu’eux-mêmes, mais pourtant imposent leurs positions au pays entier. Ainsi, Moscovici a trompé les députés au moment de la discussion de la Loi immigration en décembre 2023 en ne leur donnant pas le document qu’avait rédigé la Cour des comptes pour les éclairer. Il a attendu début janvier, après le vote de la Loi, pour leur donner ce document en assumant ouvertement cette forfaiture. Et dans la foulée, Fabius a taillé en pièces la Loi immigration de 2023, en utilisant sa position de président du Conseil constitutionnel. Quant au Conseil d’État, il ne cesse de mettre des bâtons dans les roues de toute initiative visant à bloquer des migrants ou les expulser. Sans parler de ses interventions, entre autres, dans d’autres domaines (éoliennes, méthanisations…).
Vous me direz, holà, ça commence à faire beaucoup tout cela. Tenez-vous bien, ce n’est pas fini.
Il y a aussi le domaine politique et électoral. Là aussi, c’est du lourd. À la surprise générale, Marine Le Pen a été condamnée au tribunal pour une minable histoire d’utilisation d’assistants parlementaires européens à d’autres tâches que celles concernant strictement les affaires européennes. Je dis minable affaire, car tous les partis font pareils. LFI de Mélenchon a le même type d’affaire qui le concerne mais curieusement cette affaire ne sort pas. Bizarre, non ? Tandis que Marine pour elle c’est ceinture et bretelles. Non seulement, l’affaire sort, elle est lourdement condamnée, mais surtout elle est condamnée avec exécution provisoire, ce qui veut dire application immédiate de la peine sans même attendre qu’elle ait utilisé toutes les voies de recours, d’où la surprise générale. Et l’une de ses condamnations c’est l’inéligibilité. Dès maintenant. Donc s’il y a une dissolution à l’automne, elle ne pourra pas être candidate. Et pour l’instant, elle ne peut pas être candidate en 2027. Décision particulièrement vicieuse car le MODEM de Bayrou a le même problème. Tout comme LFI de Mélenchon. Mais alors, pourquoi Marine est-elle frappée ainsi ? La réponse est des plus simples : même le cordon sanitaire, le barrage républicain ne fonctionnent plus comme on l’a vu dans les élections européennes et législatives de 2024. Ceux qui dirigent n’ont donc plus qu’une solution : empêcher Marine de se présenter aux élections. Et c’est ce qu’ils viennent de faire avec cette décision de justice. Par contre on ne fait pas sortir l’affaire de LFI car c’est grâce à l’alliance avec LFI que les macronistes et LR ont empêcher le RN d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. Qu’à cela ne tienne pour le RN, si Marine ne peut pas se présenter, ce sera Bardella et d’ailleurs tous les sondages le donnent en tête. Ah mais ça ne va pas du tout cette hypothèse. Le système doit donc maintenant monter d’un cran les mesures de rétorsion contre le RN. C’est donc au RN lui-même qu’il faut s’attaquer et plus seulement à ses candidats. Et pour ce faire, on va taper le RN au portefeuille.
Comme je vous le disais, et comme je pense le démontrer, nous sommes dans un système de plus en plus ouvertement dictatorial. Donc tous les coups, même les plus tordus sont permis. Là, c’est le financement du RN qui se trouve dans le viseur du système. De manière honteuse et scandaleuse, il existe au plan financier un barrage républicain. Des personnages politiques, des sites internet qui dérangent se voient du jour au lendemain privés de leur compte en banque. Pour le RN, c’est une autre variante : personne ne veut lui prêter d’argent pour ses campagnes électorales. Alors le RN est obligé de faire des emprunts auprès de particuliers. Mais ces emprunts doivent être remboursés dès que les comptes de campagne sont validés et que l’État a remboursé les frais de campagnes des partis ayant franchis la barre des 5 %. C’est là que l’État cherche une nouvelle mauvaise querelle au RN. Car s’il n’a pas remboursé en respectant les conditions, il peut être poursuivi et condamné pour non respect de ces règles ou pour activité bancaires illégales. C’est cela que cherche à prouver l’État contre le RN et c’est pour cela qu’a eu lieu une perquisition au siège du RN le 9 juillet dans des conditions rocambolesques. Policiers nombreux, armés jusqu’aux dents et portant des gilets pare-balles. Deux juges d’instruction. Ils ont fouillé partout, mais surtout ils ont fait quelque chose de totalement illégal. Ils ont récolté tous les documents exposant la stratégie que le RN comptait mettre en œuvre dans les prochaines campagnes, alors que cela ne concerne nullement les prêts des campagnes passées. Des méthode de barbouzes et d’État qui ne respectent plus les règles les plus élémentaires.
Mais ces forfaitures ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Elles s’attaquent aussi aux milliardaires qui soutiennent l’extrême droite. Il y avait bien sûr Bolloré, mais celui particulièrement visé est Pierre-Édouard Stérin. Son cas est terrible. Rendez-vous compte : il est catholique, milliardaire, appelle les jeunes Français blancs à faire des enfants qu’ils baptiseront, il est contre l’immigration et pour la victoire d’une droite allant des LR (réellement de droite) au RN en passant par Reconquête. Pour couronner le tout, il verse des sommes considérables aux mouvements de droites qu’il considère comme allant dans le bon sens. Et cerise sur le gâteau, il s’est exilé en Belgique car il en a par-dessus la tête d’être taxé surtout quand il voit ce que l’État français fait de ces taxes, notamment avec l’immigration. Il est donc la cible des enragés de LFI, mais aussi de la gauche classique, et ces derniers ne rêvent que d’une chose : le voir chuter. La police anti-corruption mène actuellement une enquête sur lui, spécialement sur les prêts accordés par l’homme d’affaires à des candidats d’extrême droite (comprenez le RN dont nous venons de parler). La police vient de terminer ses investigations. On ne connaît pas encore ses conclusions et la suite qui y sera donnée. Par contre on peut d’ores et déjà noter que lorsque le milliardaire est Sterlin ou Bolloré et qu’ils agissent pour soutenir un projet politique officiel ou pour piloter un média… c’est une honte, un scandale et il convient d’abattre ces gens. Par contre s’il s’agit de milliardaires rouges tels Xavier Niel, Rodolphe Saadé, Daniel Kretinsky, des sommes colossales sont investies afin de soutenir des titres engagés contre l’extrême droite, du Monde à Libération en passant par La Provence. Et ça c’est très bien. Cela ne pose aucun problème. Derrière eux gravitent d’autres acteurs plus marqués encore comme Matthieu Pigasse, ex-banquier devenu mécène de Radio Nova, et actionnaire de Libération, Le Monde et du Huffington Post, qui revendique sans détour son combat contre la droite radicale. C’est aussi George Soros, dont les fondations financent des projets hostiles aux identités nationales dans de multiples pays. Tout cela c’est formidable. Cela ne pose aucun problème… ils sont de gauche.
Au moment de conclure, je ne peux m’empêcher d’évoquer les violences physiques qui s’abattent sur ceux qui ne veulent pas baisser la tête, qui se tiennent droits et dénoncent sans crainte toutes ces manœuvres ignobles, ces coups bas. Le dernier exemple en date vient de nous être donné à Plouha (22) où Erik Tegnér fondateur du média Frontières et chroniqueur sur CNews a été agressé par des antifas, les SA des temps modernes.
Oui, depuis l’école en passant par les médias soumis aux mondialistes et aux immigrationnistes, les hommes politiques de pseudo-droite, à la quasi-totalité de la gauche et l’extrême gauche, sans oublier une bonne partie du système judiciaire qui condamne lourdement les patriotes mais épargne une multitude de migrants délinquants… oui, ces gens et ces structures sont fort problématiques. Et quand on voit comment agit ce système contre les médias et les partis qui défendent la France et son peuple, on est en droit de se dire que la dictature est devenue une réalité en France.
Jusqu’à quand les Français accepteront-ils sans réagir ? Jusqu’à quand ce système dictatorial pourra-t-il durer ? Nul ne le sait. Mais sans réaction importante et dans peu de temps, il est sans doute à craindre que ce sera trop tard.
Bernard GERMAIN