La nouvelle aryanisation rampante de la France

LA SPOLIATION éCONOMIQUE EN ISÈRE

Les médias aux ordres, officines sectaires de cette nouvelle “race” (au sens heideggérien repris chez Nietzsche, “race métaphysique“, in Dogma p. 2) des possédants actuels de l’État (syndicats, partis totalitaires néo-léninistes et antipatriotes) font évidemment feu de tout bois en taxant d’un côté tout vrai journalisme comme étant “d’extrême-droite” et de l’autre en faisant croire qu’il existerait une contestation en France alors qu’il n’en est rien ; ou plutôt alors qu’une fausse contestation peut en cacher (exprès) une autre, celle du vrai peuple symbolisé par ces patriotes descendus sincèrement dans la rue le 10 septembre avec le drapeau français et qui se l’ont vus dérober par les partisans nihilistes de la nouvelle aryanisation antijuive, étatiste, œuvrant de plus en plus ouvertement pour l’extermination des opposants, déjà par la mort sociale (interdits d’antenne, chasse ouverte à l’Université, épuration des manuels d’histoire…) et “en même temps” par le tabassage physique, là où c’est possible…

Cette nouvelle “race” s’étant ainsi approprié l’État (depuis les années Giscard s’associant à Khomeini via Foucault le mentor de Finkielkraut) et affichant désormais le drapeau du palestinisme (la substitution des deux drapeaux s’effectuera le 22 septembre à l’ONU) est en fait d’accord sur tout ou presque avec le pouvoir macronien en place ; avec une différence de degré non de nature, puisqu’ils veulent seulement que ce dernier accroisse ses dépenses pour mieux asseoir leurs assises et autres serres sur le pays, tout en poussant à la censure y compris violente de tout ce qui pourrait justement les contester en vrai. Il y a d’ailleurs là un spirale de paradoxes qui atteint au fond les sommets classiques de la mise en place officielle d’une dictature à visage démocratique (ainsi la dénomination de “démocraties ou républiques populaires” de maints pays totalitaires) où l’on discrédite l’adversaire (de plus en plus ennemi) en l’affublant d’anathèmes par ailleurs faux.

Par exemple traiter d’extrême-droite des médias faisant seulement le vrai travail de journalisme, c’est galvauder ce terme car celui-ci du point de vue de l’imaginaire politique, c’est précisément interdire la vraie contestation en s’en prenant y compris physiquement aux médias qui disent le réel, en soutenant la violence politique allant jusqu’au meurtre par la compréhension bienveillante, en appelant enfin à parfaire une sorte de nouvelle aryanisation rampante de l’économie par le fait de proposer que les entreprises ne faisant pas encore de bénéfices cèdent 2 % par an leur capital, et ce en vue de remplir le tonneau des danaïdes de la dette sans fin mise au service exclusif de la “race métaphysique” au pouvoir dont le cynisme concurrence un nihilisme absolu (quoique séculaire : après moi le déluge…).

La notion d’aryanisation peut paraître certes un peu forte, néanmoins elle pointe du doigt déjà une chose historiquement parlant : le national-socialisme dont le terme est issu (et qui est un national-bolchevisme en réalité, Hitler reprochant surtout à ce dernier d’être commandé par des Juifs ou le judéo-bolchevisme…) est plutôt issu de la dégénérescence des corps francs socio-démocrates ayant auparavant écrasé l’insurrection spartakiste de 18-19 en tuant Rosa Luxembourg et écrasant aussi celle des “conseils” en Bavière) entremêlant les ersatz de militaires déclassés et de la lumpen-intelligentsia antijuive et paganiste (la société Thulé) formant le “parti ouvrier allemand” bien distinct de la droite “chrétienne” plus puissante à l’époque ; certes, cette dernière a collaboré par la suite avec lui (transformé en parti ouvrier allemand national-socialiste), du moins un certain temps ; ainsi un Carl Schmitt (désireux cependant de voir émerger un “nouveau peuple” à l’instar des chrétiens émergeant du judaïsme, voir son dialogue avec Jacob Taubes in Dogma N°14, page 44, III) et un Martin Heidegger (identifiant le juif au “calcul” suivant ici Marx, Proudhon… idem page 41) ont été évincés rapidement ; et ce dernier le fut dès l’écrasement des S.A. en 34 dont il partageait la radicalité de l’immédiateté (alors qu’en 34 les nazis ne pouvaient pas encore se permettre d’accomplir 38…) car en Allemagne, mais aussi en Italie, voire en France, la mouvance rangée ainsi à “l’extrême droite” était certes pour un État total à parti unique ethnocentré, mais elle n’avait pas objet principal de s’accaparer tous les pans non seulement de l’État mais aussi de la société par l’épuration à terme exterminatrice de tout ce qui ne serait pas “völkisch” (pour reprendre la différentiation effectuée par Ernst Röhm entre volk et völkisch dans ses mémoires – traduites en anglais, 2012, p. 11) ; or cette extermination qui a émergé essentiellement dans le parti d’Hitler suit ce qui a avait déjà commencé sous Lénine dès 17 (admirateur des Colonnes Infernales) ; ce qui n’a pas pu échapper à ses admirateurs italiens (Mussolini était socialiste) et donc allemands ; ce qui veut dire que classer le national socialisme comme étant principalement “d’extrême-droite” (au sens d’en provenir) car basé sur la “race” est faux, déjà historiquement, la droite allemande étant chrétienne protestante ne pouvait être antijuive foncièrement (y compris en France, voir  l’analyse de Jacques Maritain, ainsi que la question des Croix de Feu de La Rocque), d’autant que la gauche communiste elle aussi se base sur la “race” celle du “prolétariat” non pas les “ouvriers” mais ceux qui parmi eux ont pris “conscience” (la pointe la plus “avancée”) et “que faire ?” pour y arriver sinon promulguer une avant-garde la race (métaphysique) nouvelle qui ensuite évidemment s’accaparera tout le pouvoir jusqu’à écraser tout opposant…

D’où l’accentuation de cette tendance actuellement, et ce au moment même où son magistère issu de la Seconde Guerre mondiale et des années 60 vacille du fait de la globalisation déclassante et l’idéocratie vorace du sansfrontièrisme sous drapeau palestiniste (et donc djihadiste) ; d’où le fait pour elle de désormais retirer les gants : appel à la mise sous tutelle des pans entiers de l’économie, sa néo-aryanisation s’étendant jusqu’au dressage culturel à l’école en imposant les codes queer et djihadistes ; paradoxe cependant bancal voire intenable, surtout dans les endroits déjà dominés par ces derniers grâce à la courte échelle masochiste (deleuzienne…) des premiers.

L’on assiste ainsi à la radicalisation extrême de cette “race métaphysique” dont les éléments, même pris la main dans le pot de confiture, iront nier qu’ils détournent le “service public” médiatique, scolaire, culturelle, solidaire à leur unique profit… accentuant même leur prégnance par la violence politique et la mort sociale, caractéristiques pourtant dans l’imaginaire politique de ladite “extrême-droite”…

Lucien Samir Oulahbib

Date de dernière mise à jour : 22/09/2025

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