
Pour rappel auprès de certains jeunes gauchistes qui nous lisent et qui ne savent pas qui est Marat, je dresse un petit portrait rapide du personnage bouffi de haine et appelant aux meurtres de citoyens qui avaient la mauvaise idée de ne pas partager ses idées.
Jean-Paul Marat est né le 24 mai 1743 à Boudry ! Fort heureusement, et trop tardivement, il est mort le 13 juillet 1793 à Paris.

C’était un médecin et un journaliste qui bosserait à Mediapart aujourd’hui ! Il devint un politique français de la pire espèce ! Il était député montagnard à la Convention à l’époque de la Révolution. On peut sans crainte dire qu’il est le père des révolutions sanglantes qui vinrent par la suite.
Il écrivait en 1790 : « Il y a une année, cinq ou six cents têtes abattues vous auraient rendus libres et heureux. Aujourd’hui, il en faudrait abattre dix mille. Sous quelques mois, peut-être en abattrez-vous cent mille. »
Il tenait un journal, « L’Ami du peuple« , qui aurait fait rougir de honte certains journaux de l’Occupation
Fort heureusement pour la France, et tristement hélas, pour la famille de Corday d’Armont, Charlotte, ulcérée par les horreurs contenues dans le torchon « L’Ami du peuple« , a justifié l’assassinat de ce monstre. Pour elle, il était le principal responsable de la radicalisation de la Révolution. Elle jugeait à juste titre qu’il plongeait la France dans la guerre civile.
Je sais bien que je ne vais pas me faire des amis parmi les amoureux de la Révolution, de Robespierre, de Saint-Just, de Carrier, etc.
La Révolution, dans mon imaginaire, est en noir et blanc. Contrairement aux régimes royalistes et bonapartistes. Même si, sous ces régimes, le rouge du sang des exécutions publiques et de l’injustice était une réalité.
Chacun s’accorde pourtant pour dire que les milliers de morts injustes par les noyades de Nantes, les guillotines, les canonnades de Paris, les fusillades de Lyon d’innocents et d’ailleurs, dus à la Révolution, sont incomparablement plus effrayants comparés aux morts exécutés sous les rois de France et sous les Empires.
Dans « Robespierre, la Révolution et la Terreur » : le total des victimes serait de l’ordre de 40.000 personnes dont 23.000 environ exécutées sans jugement.
François Augustin Prudhomme de Kérangon, un ancien Girondin, estime dans son Histoire générale et impartiale que les erreurs et fautes commises pendant la Révolution française sont de 2.022.903 morts du fait de la Révolution. Il y a eu 120.000 morts en Vendée, 184.000 dans les colonies, 800.000 dans les armées, et 18.613 toutes causes confondues.
On peut déjà remarquer que les différentes Républiques n’en font pas des tonnes pour informer les citoyens de France. Surtout pas l’Éducation nationale
Les valeurs de la République, comme disent les partis politiques d’aujourd’hui, sont en réalité assis sur des tombereaux de cadavres, innocents la plupart du temps.
Louis Philippe 1er, roi des Français, disait après la chute de la monarchie en 1848 que la République se moquait du nombre de morts quand c’était elle qui assassinait ! C’est une évidence historique.
Louis Napoléon Bonaparte fut accusé par Victor Hugo d’avoir fait tirer sur le peuple. Les chiffres retenus par les historiens actuels les plus sérieux seraient d’environ 600. C’est beaucoup ; c’est toujours trop.
Notons au passage que la hargne de Hugo s’explique par la déception que Bonaparte, président de la République à ce moment, ne l’ait pas nommé ministre de l’Instruction publique. Comme quoi, grattez un peu, et l’opportunisme apparaît.
Si on compare avec les morts des révolutions cités plus haut, on voit bien la supercherie. Rien que la commune coûta 20.000 morts !
Bref, j’en reviens à Paul Marat, cette brute sanguinaire qui se réfugiait dans une baignoire pour supporter ses démangeaisons. Il appelait aux meurtres, mais ne supportait pas de se gratter. Il était lui-même purulent, comme sa pensée.
Alain Finkielkraut a parfaitement raison au sujet d’Edwy Plenel qui faisait déjà vomir le journal Le Monde autrefois. Désormais, il ment et vomit ses élucubrations contre tout ce qui n’est pas islamophile. D’une manière générale, tout ce qui se rapproche d’une droite, même si elle est parfaitement compatible avec l’islam comme les LR, Horizons, et Renaissance.
Mon propos n’est pas d’appeler à une Charlotte pour faire taire ce suppôt de la Terreur, j’espère seulement que les citoyens de France auront appris que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Si quelqu’un devait être condamné dans l’affaire Sarkozy, ce sont bien les renards journalistes de Mediapart.
Gérard Brazon
PS : François Furet, historien spécialiste de cette période troublée, le décrit également ainsi : « Malade, endetté, frustré, Marat n’a pu tirer parti ni de ses voyages, ni de ses lectures, ni de ses écrits, pour réussir une carrière lorsque éclate la Révolution qui lui ouvre un champ d’action inespéré […] Dénonciateur inlassable des complots et des hommes qui menacent la Révolution du peuple, il s’est attribué une magistrature de démagogie redoutable à tous. Ce porte-parole des peurs de l’imagination populaire […] surenchérit toujours sur la logique terroriste qui préside les grandes journées [révolutionnaires]. »