
Certaines mairies de gauche (et, parfois, pas que de gauche...) rivalisent d'inventivité pour effacer Noël, idéologiquement transformé en « fête de l'hiver » ou autres « fêtes de fin d'année ». Avant de recréer une préhistorique « fête du solstice » ? Et la Justice française s'ingénie à traquer les crèches qui pousseraient dans les mairies, comme à Asnières ou à Béziers. Ainsi va la France, en tout cas la France quand elle est aux mains de ces gens-là. Et ces gens-là, cette minorité idéologique qui tente d'imposer sa vision antichrétienne, viennent d'être bien habillés pour l'hiver, celui-ci et les suivants. En effet, une immense majorité des Français est, au contraire, viscéralement attachée à Noël ! Nouveau divorce entre pays légal et pays réel.
Un sondage en forme de gifle pour les anti-Noël !
L'offensive idéologique est tellement forte, notamment chez certains élus de gauche et certains magistrats, que l'on pourrait croire la cause de Noël perdue. Que nenni ! Un sondage IFOP réalisé pour l’Observatoire français du catholicisme (OFC) et publié par Le Point indique que les Français sont à 89 % attachés à la période de Noël, qu’ils considèrent comme « un moment essentiel dans la culture et les traditions françaises ». Double miracle : une France unanime et une France qui rapproche Éric Zemmour et l'abbé Raffray, la foi et l'identité chrétienne de la France.
Mais un tel chiffre laisse entrevoir un troisième miracle : même les personnes issues d'autres religions sont sur cette ligne pro-Noël : 76 %, exactement. Et les « sans-religion » soutiennent aussi à 87 % ! Autre signe d'espoir : les jeunes y sont autant attachés que les anciens. Commentaire de Jérôme Fourquet, le directeur de l’IFOP, cité dans Le Point : « Même si la société française affiche des signes de sécularisation très avancée, les fêtes de Noël participent du ciment français. C’est un moment fédérateur, qui renvoie à l’enfance et à la famille. » Et peut-être, aussi, à un peu de transcendance, non ?
Les Français veulent défendre les traditions de Noël !
Certes, tous les Français ne sont pas des ravis de la crèche, pour Noël, et le consensus qui se dégage à l'intérieur de ces 89 % se fait, non en faveur de la messe de Noël (seulement 13 % ont l'intention d'y assister), mais pour la « fête familiale et traditionnelle qui marque un temps fort de l’année » (pour 47 %). Qu'ils soient chrétiens ou non, pratiquants ou non, les Français estiment, à 67 %, que « les signes et les traditions autour de Noël, comme le sapin, les crèches, les marchés d’hiver, les calendriers de l’avent, la messe de minuit, devraient être respectés car il s’agit de notre patrimoine culturel et spirituel », et 10 % souhaitent même que ces signes et traditions soient « promus, car il faut réaffirmer notre patrimoine culturel et spirituel ». De quoi donner des ailes aux maires courageux qui défendent les crèches, comme Manuel Aeschlimann, le maire LR d'Asnières-sur-Seine, interviewé par Iris Bridier, surtout si l'on ajoute que 53 % des croyants d’autres religions, et même 62 % des « sans-religion », sont sur cette ligne. De façon tout aussi cohérente, 88 % des Français sont « favorables à ce que les fêtes chrétiennes (Noël, Pâques, Ascension, 15 Août, Toussaint, etc.) continuent de rythmer le calendrier ». Noël a gagné la bataille de l'opinion. Il ne reste plus à l'opinion qu'à... prendre le pouvoir. Et l'avenir appartient aux élus qui ne se laisseront plus impressionner par la sainte alliance des laïcards, des wokistes et des islamistes.
Frédéric Sirgant