Gilles Verdez (converti à l'Islam ...) veut interdire Noël

Gilles Verdez : biographie, photos, actualité - NextPlz

Dans une émission sur M6, animée par Cyril Hanouna, Gilles Verdez, journaliste et chroniqueur, époux d’une musulmane, converti à l’islam, défenseur de la religion d’amour et de paix, soutient officiellement l’initiative des mairies comme Nantes ou Bordeaux qui décident de ne plus utiliser le mot Noël. Le mot Noël est devenu une insulte, une grossièreté, un truc sale qu’il faut cacher sous le tapis. Selon Gilles Verdez, la suppression du mot Noël dans la ville de Nantes est « une initiative formidable, évidemment ». Il ajoute : « Je ne vois pas ce qui vous gêne. C’est la même chose, mais pour tout le monde, ça s’appelle inclusif, donc c’est parfait parce que tout le monde est concerné, c’est formidable comme événement ».
Un marché de Noël sans le mot Noël a-t-il encore une signification ? Sont-ils en train de nous vendre une fête à la saucisse déguisée en fête de l’hiver ?
C’est du Orwell dans le texte. La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’effacement, c’est l’inclusion.
Gilles Verdez nous explique avec son aplomb habituel que pour inclure les gens, il faut supprimer ce qui nous définit. C’est quand même fascinant cette logique. Imaginez que vous organisiez un anniversaire. Verdez débarque et interdit qu’on appelle ça un anniversaire, parce que ceux qui ne sont pas nés ce jour-là pourraient se sentir exclus. On va dire une célébration annuelle de l’existence biologique. C’est débile, mais c’est exactement ce qu’ils sont en train de faire avec nos fêtes de fin d’année. La mairie de Nantes et d’autres mairies tenues par des écolos qui n’aiment pas la nature humaine préfèrent parler de voyage en hiver ou de festivités hivernales. Pourquoi ? Le mot Noël brûle les lèvres. Il fait peur. Il rappelle qu’il y a une histoire, une culture, des racines. Pour Gilles Verdez et les écolos, l’histoire, la culture, les racines, c’est le Mal absolu.

L’argument de l’inclusivité, c’est la plus grande arnaque intellectuelle du siècle. Sous prétexte de ne vouloir froisser personne, on efface tout. Mais qui est offensé par le mot Noël ? Ni les musulmans, ni les juifs, ni les athées, ni les bouddhistes. Aucun ne se sent agressé par les guirlandes et le père Noël. Au contraire, tout le monde aime l’ambiance, les lumières, la restauration. Seuls des bourgeois blancs culpabilisés comme Verdez inventent des problèmes qui n’existent pas. Ils se créent des ennemis imaginaires pour pouvoir jouer les chevaliers blancs de la tolérance, mais en réalité, ils font du mépris. Ils pensent que les autres cultures sont trop fragiles, trop susceptibles pour supporter la vue d’un sapin ou le mot Noël sur une affiche.
C’est d’un paternalisme crasseux. C’est dire aux autres : vous êtes incapables de vous intégrer ou d’accepter la culture du pays où vous vivez. Alors, on va tout raser pour vous faire plaisir.

Mais ça ne marche pas, ça ne rend personne plus heureux, ça crée juste du vide. Un marché d’hiver, ça ne veut rien dire, ça sent la déprime, ça sent l’administration, ça sent le formulaire.
Noël, c’est fabuleux, c’est chargé de sens, de souvenirs. Les festivités de fin d’année, ça sonne comme une note de service de la comptabilité. Gilles Verdez applaudit. Il trouve ça formidable. Il est content qu’on aseptise la société. Pour lui, être inclusif, c’est être vide, c’est devenir une page blanche sur laquelle plus rien n’est écrit, de peur qu’une virgule ne choque quelqu’un.
Si on supprime Noël pour être inclusif, pourquoi s’arrêter là ? Pourquoi ne pas supprimer le mot vacances ? Ce mot offense les chômeurs. Pourquoi ne pas supprimer le mot travail ? Ce mot est discriminant pour ceux qui n’en ont pas. On pourrait renommer Pâques la fête du chocolat sphérique. On pourrait renommer la Toussaint la fête de la gestion de la mortalité.

Absurdité. À force de vouloir tout lisser, on se retrouve dans un monde gris, sans saveur, sans relief. Un monde conçu par des technocrates pour des robots. Ces gens-là, ces Gilles Verdez, ces maires gauchistes de grandes villes se veulent progressistes, et s’extasient devant les traditions des autres. Quand ils voyagent à l’autre bout du monde, ils trouvent ces traditions géniales, authentiques, préservées. Ils adorent le folklore tant que ce n’est pas le nôtre.
La haine de soi est devenue la religion d’État de cette caste médiatique. Ils détestent ce qu’ils sont. Ils détestent d’où ils viennent. Ils veulent nous entraîner dans leur chute. Ils veulent qu’on ait honte de dire « Joyeux Noël ». Ils veulent qu’on se sente coupables de perpétuer des traditions séculaires.

C’est une attaque contre l’identité, purement et simplement. Ce n’est pas anodin. Les mots ont un sens. Quand on change les mots, on change la réalité. En supprimant le mot Noël, ils essaient de couper le lien entre les générations, ils essaient de faire de nous des consommateurs hors sol, des individus interchangeables qui n’ont plus d’histoire commune. Tel est le but ultime. Un peuple qui n’a plus de traditions, qui n’a plus de repères est un peuple facile à manipuler, un peuple qui ne sait plus qui il est, un peuple qui acceptera n’importe quoi.

Gilles Verdez, avec son sourire satisfait, est le petit soldat de cette déculturation. Il nous dit : « C’est la même chose ». Non. Ce n’est pas la même chose. Un camembert et du plâtre ont la même couleur, la même forme, mais si je croque dedans, je vois rapidement que ce n’est pas la même chose. Un marché de Noël sans Noël, c’est une coquille vide, c’est un corps sans âme, c’est une foire commerciale triste où on vend des bonnets made in China et toutes sortes de denrées, sans la petite étincelle qui faisait que c’était spécial.
En retirant le sacré ou même le traditionnel, on ne garde que le mercantile. Verdez et ses acolytes ont transformé une fête familiale en pure opération commerciale sans âme.

Parlons de l’hypocrisie de la démarche. À Nantes, la mairie refuse le terme marché de Noël, mais elle encaisse bien les taxes sur les stands. Elle est bien contente que les gens viennent dépenser leur argent. Là, l’argent n’a pas d’odeur, l’argent n’est ni chrétien, ni laïque, l’argent est juste bon à prendre.
Si Noël les dérange autant, s’ils trouvent que c’est une fête excluante, oppressante, insupportable, qu’ils aillent au bout de leur logique, qu’ils travaillent le 25 décembre. Gilles Verdez, soyez cohérent ! Si Noël n’existe pas, si c’est juste une fête inclusive pour tout le monde, alors c’est un jour comme les autres. Allez travailler. Mais non, évidemment. Ils veulent le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière, pardon, le postérieur de la personne produisant des fournitures laitières. Restons inclusif. Ils veulent les jours fériés, ils veulent les cadeaux, ils veulent la dinde, mais ils ne veulent pas le nom. Ils veulent l’héritage sans le testament.

Cette arrogance morale de Verdez est insupportable. Il assène l’inclusivité comme une vérité absolue. Comme si nous, pauvres imbéciles qui aimons Noël, nous étions des monstres d’exclusion. Comme si dire « Joyeux Noël » était un acte de haine. On marche sur la tête. On est dans un asile à ciel ouvert. Le pire, c’est qu’ils sont fiers d’eux. Chaque matin, ils se regardent dans le miroir en se disant qu’ils ont bien fait avancer le progrès. Le progrès vers quoi ? Vers le néant. Vers l’ennui.
Il faut voir la réalité en face. Ces gens sont des vandales. Ils ne brisent pas des vitrines. Non. C’est trop vulgaire pour eux. Ils brisent des symboles, ils cassent des mots, ils déconstruisent notre imaginaire collectif. Et ils le font avec le sourire en nous expliquant que c’est pour notre bien. C’est la tyrannie de la minorité agissante. Une poignée d’activistes dans des bureaux municipaux et quelques chroniqueurs déconnectés décident pour des millions de Français.

La majorité, la vraie, celle qui se lève le matin, celle qui galère, elle s’en fout de vos débats sémantiques. Elle veut juste passer un bon moment en famille, voir les yeux des gosses briller devant le sapin. Elle ne se demande pas si le mot Noël est assez inclusif pour la voisine du troisième. Elle veut juste un peu de féérie dans ce monde de brutes. Mais même ça, ils veulent le leur enlever. Ils veulent politiser le dernier refuge de l’innocence. Ils sont des pilleurs de joie.

Gilles Verdez est le symptôme d’une maladie plus profonde, une maladie qui ronge l’Occident, la honte de soi. Nous avons tellement peur d’être nous-mêmes que nous préférons disparaître. Nous nous excusons d’exister. Excusez-nous d’avoir des traditions. Promis. Nous allons les cacher. Nous les appellerons autrement. C’est pathétique.
Imaginez l’inverse. Imaginez qu’on aille dans un pays du Maghreb pendant le ramadan, et qu’on leur dise : « Le mot ramadan n’est pas très inclusif pour les touristes qui ne jeûnent pas. On va appeler ça le mois de la diététique nocturne ». On se ferait dégager manu militari et ils auraient bien raison. Ils nous prendraient pour des fous.

Un peuple qui se respecte ne brade pas sa culture. Mais nous, en France, on a Gilles Verdez, et des maires qui pensent que la tradition, c’est le vide. Ils remplacent Noël par hiver, Pâques par printemps, homme et femme par individu. À la fin, il ne restera plus rien. Juste une bouillie tiède et informe, sans goût, sans odeur, mais garantie 100 % inclusive.
Est-ce le monde souhaitable ? Un monde aseptisé, censuré, réécrit par des idéologues ? Si la réponse est non, il faut le dire, il faut arrêter de laisser passer ces petites lâchetés du quotidien.
Quand nous voyons marché d’hiver, disons marché de Noël. Quand le jour de Noël, on souhaite Bonnes fêtes de fin d’année avec un grand sourire, répondons Joyeux Noël. Ne les laissons pas gagner la bataille des mots. Si nous perdons les mots, nous perdons notre âme.

Gilles Verdez peut bien s’agiter sur son plateau télé, il peut bien faire des grands gestes et rouler des yeux. Il ne représente que lui-même et sa petite bulle médiatique. La vraie vie est ailleurs. Elle est dans nos villes, dans nos villages, dans nos maisons. Et là-bas, le père Noël n’a pas dit son dernier mot. Il faut arrêter d’avoir peur de passer pour des ringards ou des réactionnaires. Si aimer ses traditions, c’est être réac, alors soyons réac, et fiers de l’être. Mieux vaut être un réac heureux qu’un progressiste aigri qui voit des offenses partout.
Cette initiative formidable dont parle Verdez est en fait une initiative minable, morne et chiante. C’est le triomphe de la bêtise administrative sur la chaleur humaine. C’est la victoire du technocrate sur le poète. C’est triste à mourir.

Mais ne soyons pas dupes. Derrière cette volonté d’effacer le mot Noël, il y a une volonté d’effacer tout ce qui a trait aux racines chrétiennes de la France. Que l’on soit croyant ou non, c’est une réalité historique, culturelle. Nos cathédrales, nos clochers, nos jours fériés, tout vient des racines chrétiennes. Vouloir le nier, c’est du révisionnisme. Et le faire au nom de l’inclusion, c’est le comble du cynisme.
On n’inclut personne en niant l’histoire. On crée juste des déracinés. Et des déracinés, cela fait des citoyens malheureux, perdus, en colère. C’est peut-être ça qu’ils veulent, au fond. Le chaos par le vide.
Monsieur Verdez, gardez votre enthousiasme pour des causes qui en valent la peine. Laissez Noël tranquille. Laissez les Français tranquilles. Nous n’avons pas besoin de vos leçons de morale à deux balles pour savoir comment vivre ensemble. Nous le faisions très bien avant que vous ne veniez nous expliquer comment parler.

Cette histoire de marché de Noël qui devient marché d’hiver ou autre appellation grotesque comme voyage en hiver, c’est la goutte d’eau. C’est le symbole d’une société qui marche sur la tête. Une société qui a perdu sa boussole et qui écoute les délires de quelques agités du bocal, comme s’il s’agissait de la parole divine. Ne nous laissons pas faire. Résistons à cette novlangue. Continuons à appeler un chat un chat et un Noël un Noël. Si nous cédons sur les mots, demain, ils s’attaqueront à autre chose. Petit à petit, morceau par morceau, ils déconstruiront tout ce qui fait notre identité.
Ainsi, la mort programmée de nos traditions est orchestrée par des clowns tristes qui détestent et détruisent tout ce qui nous rassemble.

D’après une vidéo de OK PODCAST.

Jean Saunier

Date de dernière mise à jour : 15/12/2025

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