Beauté des femmes : mais où sont les neiges d’antan ?

La mode des années 50 - Marie Claire

« Ce n’est pas parce qu’une femme est belle qu’on l’aime, mais, c’est parce qu’elle se sent aimée qu’elle devient belle ! » (Jules Renard).

Dans un article récent, j’ai déploré la disparition de l’esthétique, la propreté, la beauté dans les productions télévisuelles et cinématographiques. Je persiste et je signe : le cinéma actuel aime les souillons. Les ayatollahs de l’écologie, les « Khmers verts », ne cessent de nous alarmer sur la disparition inéluctable de certaines espèces ; on craint de voir disparaître les abeilles, le thon rouge ou l’ours polaire, et. Et, régulièrement, Bruxelles nous impose une directive destinée à « préserver la ressource », dont la mise en œuvre contribue à faire disparaître un corps de métier au profit de pays qui se moquent des normes environnementales. Parfois, nous allons plus loin que les oukases de l’UE. Actuellement, en France, deux poulets consommés sur trois viennent… d’Ukraine et notre filière avicole est aux abois, car ce pays mafieux ne s’impose pas les mêmes contraintes réglementaires – fiscales et environnementales – et produit un poulet quatre fois moins cher que le nôtre.
Pourtant, pour une fois, je partage les inquiétudes des écolos sur la (quasi) disparition d’une espèce indispensable au bonheur de l’homme : la jolie femme. Le laideron, en revanche, survit plutôt bien sous nos latitudes ! À vrai dire, j’ai pris conscience de cet état de fait en 2019, en visitant l’Ouest américain. En sillonnant plusieurs États, en trois semaines (et 7 000 km) je n’ai vu qu’UNE seule belle nana, le jour de mon départ, à l’aéroport de Denver (Colorado). Les playmates siliconées que l’on voit dans les séries américaines doivent vivre dans des réserves, loin, très loin, du Far-West.

Visitant régulièrement des pays européens, j’ai pu constater que, sur notre continent aussi, la belle plante a tendance à disparaître. Elle est remplacée par le standard américano-mondialiste : vulgaire, obèse et mal habillé, ou par la moukère en niqab. Cet été, sur une plage, j’ai eu un choc : j’ai cru qu’un pétrolier avait dégazé au large car je croyais apercevoir, de loin, une colonie de mouettes mazoutées. En m’approchant j’ai réalisé qu’il s’agissait de fatmas en burkini, burqa, abaya, bref en tenues peu propices pour s’ébattre et barboter dans la mer. Autrefois, sur les plages, on voyait des minettes en bikini et, sans être un porc libidineux, je trouvais ça plus agréable aux yeux.

Il paraît que les nanas ne veulent plus être des femmes-objets, dont acte ! Mais est-ce une raison pour se laisser aller physiquement, s’abandonner à la laideur et revenir au tribalisme à coups de piercings et de tatouages ? Les hindous ont leurs vaches sacrées, nous, dorénavant, nous avons nos vaches tatouées. L’Homo mondialus s’apparente au porc. Il en a la goinfrerie et le mental. Sa femelle, elle, vire à la truie, ce qui est logique dans un monde qui rêve à l’égalité homme/femme. Autrefois, on aimait les hommes forts et les femmes belles, maintenant on préfère la lope « non genrée ». Et pourtant, qui n’était pas sensible au charme de nos belles actrices d’antan ? Martine Carol, Michèle Mercier, Mireille Darc, Claudia Cardinale, notre « BB », Marie Laforêt, qui jouait si bien les garces distinguées, Caroline Cellier ou Pauline Lafont, les garces tout court, sans oublier Laura Antonelli, Monica Bellucci et autres canons de la beauté transalpine. Qui n’appréciait pas la classe de Sophie Desmarets ou de Michèle Morgan à 80 ans ? Qui était insensible à une femme en tailleur Chanel ?
Macron colle bien à son époque quand, par provocation, il choisit comme « marraine de la francophonie » la chanteuse Yseult. Rappelons au passage que cette grosse Noire, née en France où elle a gagné beaucoup d’argent, est allée vivre en Belgique en prétextant que la France serait un pays raciste. J’ai failli intituler cet article « Tiens voilà du boudin ! », mais qu’on ne vienne pas pour autant me traiter de raciste, de machiste ou de « grossophobe », j’ai le droit de penser que notre « BB », jeune, était plus agréable à regarder qu’Yseult ! Et puis, comme le chantait Georges Brassens, qu’on le veuille ou non, « La bandaison papa/ ça ne se commande pas », c’est un phénomène mécanique.

Delphine Ernotte, en charge du service public, trouve qu’il y a trop de Blancs de plus de 50 ans sur les écrans télé et pas assez de femmes, de Blacks ou d’Arabes. Mais où va-t-elle chercher de telles inepties ? Des femelles noires et maghrébines, on ne voit plus que ça dans la publicité (mais il est vrai que la pub sur le service public a été supprimée par Sarkozy en 2008).
Au fil des années, les femmes ont envahi tous les téléfilms : toujours gradées – magistrates ou commissaires -, et toujours intelligentes.

Il y a encore deux décennies, on les voulait jolies et elles étaient déjà secondées par des adjoints du genre machos ou bourrins au front bas. Tout a commencé, en gros, avec « Julie Lescaut ». Véronique Genest était affublée – diversité oblige ! – d’adjoints noir, juif et arabe. La série se passait dans une banlieue où « tout le monde était beau, tout le monde était gentil » sauf quelques voyous et dealers bien blancs et souvent issus de familles bourgeoises.  Ensuite nous eûmes « Une femme d’honneur » : l’héroïne, l’adjudant-chef (puis lieutenant), Isabelle Florent était incarnée par Corinne Touzet qui en avait tellement « gros sur le cœur » (un bon 90, bonnet B), qu’on avait l’impression qu’elle ne quittait jamais son gilet pare-balle. À la même période – mais je n’entends pas énumérer ici toutes les séries télé – nous eûmes « Quai numéro un », série dans laquelle la belle Astrid Veillon jouait une commissaire dynamique qui en avait autant dans la cervelle que dans le soutien-gorge.

Citons encore « Alice Nevers » : Marine Delterme y jouait une juge d’instruction à la vie sentimentale compliquée, affublée d’un enquêteur bourru et amoureux d’elle. Pour rester dans l’air du temps, la juge s’était fait engrosser par un taulard (c’est peu courant ?) et cherchait à adopter une migrante mineure. Autre série télé qu’il est difficile de qualifier de machiste : « Femmes de loi ». La pulpeuse Natacha Amal, dentition et nichons en avant, y incarnait une magistrate secondée par une jeune policière, Ingrid Chauvin : un joli minois qui parlait le charabia couramment : on ne comprenait pas un traître mot de ce qu’elle dégoisait en minaudant. Mais on aimait encore les jolies femmes, puis tout a basculé car il fallait nous imposer les nouveaux standards à la mode. Maintenant, nous avons droit à « Capitaine Marleau ». Corinne Masiero, le laideron gauchiste qui tient le rôle principal – rôle qui consiste à ridiculiser la gendarmerie – donne envie d’éteindre sa télé. Elle est vulgaire, elle force son accent chtimi, et elle n’est là que pour diffuser ses idées d’extême-gauche. Ou encore à « La stagiaire » avec Michèle Bernier, une actrice qui  « occupe l’écran » par sa présence.

Autrefois une marque de déodorant corporel nous montrait une belle blonde avec un balcon qui aurait pu remplir les mains d’un honnête homme. Elle a été remplacée par un Noir efféminé. Et que dire de cette publicité pour des serviettes hygiéniques qui nous impose une grosse dondon basanée, boudinée dans une culotte tachée : ce n’est pas inélégant, moche ou disgracieux, c’est répugnant, abject, pour ne pas dire carrément dégueulasse !
Il reste encore des jolies femmes, mais elles sont, hélas, de moins en moins nombreuses. Or notre pays, comme le reste du monde, compte plus de femmes que d’hommes. Certaines femmes ne manquent pas une occasion de dire qu’elles se passent très bien des hommes, ces porcs, ces obsédés sexuels, ces machos. Les harpies féministes – Sardine Rousseau, Marine Thon-Delié, Yseult, Corinne Masiero, Caroline De Haas et consorts – détestent les vraies femmes autant qu’elles détestent les mâles blancs. Ces folledingues ne réalisent pas qu’elles sont, comme les autres, une espèce menacée de disparition à plus ou moins long terme. Au train où vont les choses en matière de génétique et de « théorie du genre », elles finiront par être supplantées par des êtres mal définis (et/ou mal finis), qui auront une paire de seins, « et en même temps » un service trois pièces dans le pantalon. Bon, celles-là, pour être tout à fait franc, on ne les regrettera pas !
Il va sans dire – mais tellement mieux en le disant – que je déteste les attaques portant sur le physique. N’étant pas moi-même un playboy, un bellâtre ou un adonis, je suis mal placé pour me moquer d’autrui. Mais je conteste, en revanche, ce besoin malsain qu’à notre époque décadente de vouloir nous imposer la laideur dans tous les domaines : la mode, l’art contemporain, l’architecture. Jadis, les nanas, même quand elles n’étaient pas des canons de beauté, cherchaient à plaire et à se faire belles. De nos jours, on a l’impression que tout est bon pour s’enlaidir ou pour s’avilir. Il leur faut, pour être tendance, être vulgaires, débraillées, ébouriffées, ou carrément crados.

Vouloir combattre la beauté est l’un des symptômes de notre dégénérescence.

Eric de Verdelhan

Date de dernière mise à jour : 02/11/2025

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