TERRORISME - Oléron : Emma Vallain rassure sur son état et critique la non-saisie du parquet antiterroriste

Ce 14 novembre, l’assistante parlementaire du député du Rassemblement national Pascal Markowsky, Emma Vallain, a rassuré sur son état de santé, quelques jours après avoir été violemment percutée par un individu qui avait volontairement renversé cinq personnes, le 5 novembre dernier, sur l’île d’Oléron, alors qu'elle faisait son jogging.

Dans un communiqué de presse relayé par le député sur X, elle tient à rassurer sur son état de santé, à remercier pour les messages de soutien reçus, mais aussi à dénoncer le choix du parquet national antiterroriste de ne pas se saisir de l'affaire, alors que l’assaillant avait crié « Allah akbar » au moment de son interpellation.

Un suspect converti à l'islam

Le suspect, un homme âgé de 35 ans de nationalité française, était un marginal. Converti à l’islam depuis seulement quelques semaines, il avait affirmé, devant les enquêteurs, être en « mission » pour Allah. Il détenait à bord de son véhicule une lame de couteau de 35 centimètres. Une première expertise psychiatrique avait conclu à une absence d’abolition du discernement, mais avait relevé une altération et une personnalité marquée par des addictions.

Le PNAT avait considéré que « l’intéressé, décrit par son entourage comme polytoxicomane et sous l’emprise de cannabis au moment des faits, tenait au moment de sa garde à vue des propos manquant de cohérence, marqués de troubles de la personnalité, et n’inscrivait pas son action dans une dimension djihadiste ».

« Cet homme [...] avait tout bonnement entrepris de tuer, de faire un sacrifice soi-disant au nom de son prophète, un maximum de victimes pour en être digne », précise l’assistante parlementaire. Or, ce « sacrifice humain » n’a pas été considéré comme un motif suffisant pour considérer l’attaque comme relevant de motivations terroristes. « Quelle n’est pas ma surprise d’apprendre que l’État français est si malade et si mal à l’aise, face aux conséquences de ses choix politiques, qu’il choisit encore la désolante et dévastatrice stratégie du pas de vague », ajoute la jeune femme, « l’autoradicalisation existe pourtant. »

La Rédaction