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DIPLOMATIE - L’Algérie exige des « excuses officielles » et des « réparations »

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L’Algérie exige des « excuses officielles » et des « réparations », à travers une loi votée à l’unanimité.

Voilà le résultat des courbettes d’Emmanuel Macron face au régime algérien, lui qui avant même d’être élu est allé se répandre en Algérie pour oser dire de manière scandaleuse que « la colonisation » avait été un « crime contre l’humanité ».

Que dire du comportement de l’Algérie qui entre 1962 et 1965 a expulsé de facto plus d’un million de personnes contraintes de tout abandonner derrière elles ?

Les héritiers du FLN, que Tebboune incarne, ont construit leur nationalisme à travers la haine de la France, cultivant la rancœur et l’esprit revanchard, l’ingratitude et les attitudes hostiles, en faisant mouche auprès de leur diaspora dont le comportement sur notre territoire justifierait amplement qu’elle subisse tôt ou tard le même traitement que celui qu’elle a fait subir à ceux que l’on a appelés pompeusement les « rapatriés » alors qu’ils n’avaient pour beaucoup jamais mis les pieds en métropole.

Et pourtant, nous en sommes à ce que les ressortissants algériens que les autorités françaises ont décidé d’expulser ne puissent l’être à cause du refus d’Alger de délivrer les visas consulaires le permettant, et à ce que l’Algérie délivre des passeports en France à des Algériens en situation irrégulière via leur consulat, ce qui est contraire aux règles internationales.

Mais l’attitude hostile du régime algérien ne s’arrête pas là, nous l’avons vu à travers le cas de Boualem Sansal ou de Christophe Gleizes, jugés et condamnés dans le seul but de susciter notre indignation, comme le feraient des preneurs d’otages. Rappelons que le journaliste Christophe Gleizes est toujours détenu après avoir été condamné à une peine de 7 ans d’emprisonnement pour un délit imaginaire.

Nous le voyons aussi à travers l’action des services algériens, qui opèrent une campagne de déstabilisation sur les réseaux sociaux en s’appuyant sur des influenceurs, et mènent des actions sur notre territoire à travers des agents qui sont allés, nous le savons, jusqu’à faciliter voire provoquer certains des attentats que nous avons subis.

Alors quand je vois des élus de la République aller enchaîner en Algérie les génuflexions et participer à des concours de repentance en multipliant les déclarations anti-France comme l’a fait cet été le député LFI Sébastien Delogu, toute honte bue, sans même se soucier du sort de nos compatriotes, je suis pris de relents gastriques insurmontables.

Mais le pire reste sans doute d’entendre les héritiers des « porteurs de valises », c’est-à-dire la gauche française ayant contribué au financement des terroristes du FLN, continuer aujourd’hui à souffler sur les braises en relayant la propagande d’Alger visant à nous nuire afin de fédérer son peuple autour d’un ennemi commun : la France, y compris les islamistes avec lesquels l’Algérie a enterré la hache de guerre après 10 ans de massacres, au gré de sa « loi sur la concorde civile ».

Les provocations d’Alger auraient dû avoir pour réponse une attitude de fermeté de la part de la diplomatie française, et bien que Bruno Retailleau ait tenté de le faire, dans la pratique nous avons laissé le régime algérien nous ridiculiser avec une constance insupportable.

Dans ce contexte, la « Loi anti-France » qui vient d’être votée en Algérie, réclamant de nouvelles excuses officielles et pire encore des « réparations », revient à une déclaration de guerre, et je pèse mes mots.

Les accords signés entre la France et l’Algérie devraient être considérés comme nuls.

Les ressortissants algériens frappés d’une obligation de quitter le territoire français devraient être expulsés malgré l’absence de visas consulaires.

La validité des passeports algériens délivrés dans les consulats en France devraient être considérés comme des faux documents.

Le maintien des rapports diplomatiques à ce stade serait purement un nouvel aveu de faiblesse.

Mais bien entendu, aucune de ces mesures ne sera prise et Emmanuel Macron continuera sa politique de l’à-plat-ventrisme, avec les résultats que l’on connaît.

Sébastien Jallamion

Date de dernière mise à jour : 26/12/2025

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