Les Léopard offerts à l’Ukraine sont des chats de gouttières

Atouts, construction, disponibilité : quatre questions sur les chars  Leopard que l'Allemagne va livrer à Kiev | France Inter

Le bellicisme atavique des Boches s’exhibe désormais au grand jour, en violation de la constitution germanique qui interdit toute projection hors frontières de leurs forces armées. Autant pour protéger leurs voisins que pour leur épargner en retour les désagréments subis en 1945.

Avec la complicité des Eurocraturiens qui ont encouragé ces forfaitures, le chancelier Hitmerz a décidé de déployer une panzer brigade en Lituanie comme au bon vieux temps. Tout en faisant livrer à ses supplétifs ukronazis de nouvelles armes offensives, en les invitant à les utiliser contre la Russie. Comme au bon vieux temps.

« La Russie est une menace pour nous, c’est contre cette menace que nous nous défendons. » En 1941, Adolf avait dit à peu près la même chose pour annoncer à son peuple l’opération Barbarossa… Rien de nouveau sous le soleil de Satan. Les Boches ont toujours justifié leur violation des traités et l’agressivité qui pollue leur ADN, en se présentant comme des victimes lorsqu’ils attaquent les autres… Les islamistes font de même. On comprend pourquoi le führer et le grand mufti étaient potes. Tant de points communs…

Le char Léopard présenté comme le nec plus ultra des blindés est un félin boiteux à demi édenté.

Les médias courbés sous la chicotte des mondialistes et couchés sous la botte des Fritz prétendent, depuis plus de quatre décennies, que le char de combat Leopard incarnerait l’excellence de l’arme blindée germanique. Il faut bien faire tourner les usines d’armement du quatrième Reich. De juteuses commissions entretiennent l’enthousiasme des « experts » qui encensent ce tigre de papier pour paraphraser Mao.

Mais la réalité a démonté la fiction sur les théâtres d’opérations internationaux où la cenSSure ne peut tout occulter. Notamment en Ukraine, où ce blindé né de la guerre froide s’avère aussi obsolète et inadapté que ses équivalents américains Abrams.

Déjà, lors de l’agression contre la Serbie, comme au bon vieux temps, les Serbes leur taillèrent des croupières en utilisant les tactiques de la guerre dissymétrique. Ils se repliaient pour éviter l’affrontement direct car ils disposaient de peu de blindés, certains datant de WW2. Puis des commandos revenaient discrètement pour faire exploser les tanks « suédois ». Les rescapés furent revendus à des musées ou des firmes cinématographiques. Le prix d’un Leopard désarmé en état de marche tournait autour de 20 000 €. Au poids de la ferraille.

Tandis qu’en Afghanistan, les unités engagées ont marqué le paysage de carcasses rouillées, abandonnées le long des chemins. Les Pachtouns ont récupéré des éléments métalliques utilisables pour leurs armes, après refaçonnage.

En Ukraine, les retours sont amers.

Dans un rapport confidentiel dévoilé par le quotidien britannique The Telegraph, un diplomate fridolin révèle les difficultés rencontrées : « Les Ukrainiens peinent à utiliser ces blindés trop lourds, pénalisés par leur complexité mécanique et l’absence de chaînes de maintenance à proximité.» Amochés, ils doivent être expédiés en Pologne pour réparations. Dans des ateliers mixtes où une sourde animosité oppose les Polacks dilettantes aux Fritz arrogants.

De son côté, « Der spiegel » déplore le poids, les limites de manœuvrabilité et la consommation excessive en carburant de ces léopards obèses et podagres, inadaptés à ce théâtre d’opérations. Leurs design issu de bureaux d’études qui n’ont jamais connu un champ de bataille a été validé par des généraux d’apparat, nostalgiques des croix de fer réapparues en Ukraine sur les tanks, après huit décennies d’oubli.

Les Leopard 2 sont jugés très vulnérables aux drones, très difficiles à entretenir, et trop exposés sans appui aérien adéquat. Le constat est cruel. Même pour les corrompus de Kiev qui n’ont payé aucun des 82 chars livrés clés en main, avec munitions et instructeurs mercenaires participant aux combats sous les couleurs du régiment d’Azov. Comme au bon vieux temps.

Plus des trois quart des Léopard offerts ont été mis à la casse après leurs premiers engagements, les autres ont été envoyés à l’arrière en défense passive. Ces engins ont tellement déçu le petit clown Zygomyr qu’il a refusé de nouvelles livraisons. Pas assez bons pour sa gueule. Ce n’est pas un hasard si ce tank n’est plus utilisé par les forces armées des pays donateurs depuis plusieurs années. Les remises à niveau proposées par Rheinmetall et Flensburger sont trop onéreuses. La critique qui revient le plus souvent : « c’est un fardeau trop lourd à porter. »

La gestation laborieuse d’un animal handicapé à la naissance

Les M48 Patton que les Ricains avaient fourgué aux Chleuhs étaient considérés comme trop légers face aux chars soviétiques T-72. Le génie germanique devait se surpasser. Le premier prototype opérationnel du Léopard conçu en 1965, et sans cesse remanié jusqu’en 2003, a étrenné ses griffes en 1976. Mais sa mise au point sera longue et difficile. L’entrée en service dans la wehrmacht (ou bundeswehr c’est kif kif) ne sera effective qu’en 1979.

Conçu pour l’engagement rapide et la puissance de feu, avec la qualité légendaire mais surfaite des productions teutonnes, le Leopard a eu du mal à convaincre. Les Franzouzes et les Ritals ont refusé de l’acheter. Aujourd’hui, Pustula la Hyène remettrait au pas ces impudents en leur infligeant des amendes astronomiques et en trafiquant leurs élections.

L’inventaire et les options étaient a priori prometteurs. Mais malgré un service après vente correct, le véhicule a accumulé les déconvenues pour ses utilisateurs. Le canon Rheinmetall de 120 mm lisse s’enraye, les deux mitrailleuses de 7,62 mm sont mal placées, et le blindage en composite modulaire encaisse mal les coups. Große Katastrophe !

Seul le moteur V12 turbodiesel MTU semble donner satisfaction si on ne le pousse pas trop. Capable de maintenir une vitesse de 72 km/h sur route, il permettrait sans doute de participer à des courses de chars. Mais en Ukraine, en fuite pleins gaz devant les Russes, les pannes mécaniques se sont multipliées. Explication officielle du ministre de la guerre à Berlin : « Ces chars ont été tellement usés lors de la formation des soldats ukrainiens en Allemagne qu’ils doivent être remis en état. » Le croit qui veut.

Ils ont beau essayer de faire évoluer leur charrette, les problèmes ne sont toujours pas résolus

Depuis sa version initiale 2A0, Leo le salopard a connu de nombreuses retouches, de 2A1 à 2A7. Actualisant l’électronique, la conduite, les visées de tir, la protection balistique et la mobilité. Mais souvent avec un temps de retard. Or à la guerre, il est préférable d’avoir l’initiative et d’innover, plutôt que d’attendre les déboires pour rénover. Un manque d’imagination « bien français » qui a contaminé les Boches ?

Une mouture Leopard 2A8, plus furtif, axé sur les capteurs actifs et l’IA est actuellement en développement. Avec l’allègement de la structure et le renforcement des blindages anti-drones, un peu la quadrature du cercle. Et l’intégration de technologies issues de la robotique militaire avec des algorithmes d’évitement et de riposte automatiques.

Un projet franco-allemand, l’Eurotank, envisage une fusion technologique entre le Leopard 8 et le char du futur MGCS (Main Ground Combat System) annoncé en 2017, promis en 2023, et finalement reporté à 2040 ou 2045. Après la troisième guerre mondiale que Hitmerz, Nick Starmer, Fripounette et Zygomyr nous préparent ?

Ce monstre de science-fiction capable de navigation autonome par interaction aux images et paramètres des capteurs, disposerait d’obus, de missiles et de drones utilisant des nanomatériaux pour l’allumage et la déflagration finale. Ces munitions seraient guidées par des actionneurs de trajectoire aérodynamiques couplés à des nano computers de vol et des lasers à haute énergie. La survivabilité de l’engin dépendrait d’un nouveau blindage ainsi que de brouilleurs et de leurres actifs.

Nul n’ose se prononcer sur le coût de cette ribambelle d’innovations… Pour le moment, on en est à des discussions de marchands de tapis entre États et multinationales pour savoir qui se goinfrera le plus sur la bête. Il est fort possible que cette nouvelle coopération franco germanique se fasse moitié-moitié. Selon la proportion du pâté d’alouette. Une alouette gauloise pour un cheval prussien. Pustula la hyène est une fine cuisinière.

Christian Navis

Date de dernière mise à jour : 02/06/2025

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