
Les faits se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi vers 1 h 30, en haut de la place des Lices, à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Selon Le Parisien, l’agression s’est produite à la suite d’un différend entre deux groupes, dans un bar. Un homme a été attaqué par trois individus, dont au moins un était armé d’une batte de base-ball. La victime serait méconnaissable en raison de la violence des coups, et, samedi soir, son pronostic vital était toujours engagé.
Un acharnement sauvage
Ouest France rapporte le témoignage d'un jeune homme qui rentrait chez lui au moment des faits : « J’ai vu un jeune d’une vingtaine d’années arriver derrière la victime et la frapper dans le dos à coups de batte de base-ball. Elle devait être en fer, elle faisait un bruit terrible… » L’individu aurait ensuite frappé sa victime, un homme bien plus âgé, à la tête. « Il a continué à frapper, à donner des coups de pied quand il était au sol. » « La victime a tenté de se relever, mais ne tenait pas debout et a chuté plusieurs fois. J’ai appelé les pompiers. Un groupe de gens s’est porté à son secours. »
Un jeune homme de 20 ans d’origine irakienne, déjà connu de la police
Trois personnes ont été arrêtées : un adolescent de 16 ans d’origine syrienne, a été interpellée sur place ; deux autres individus ont été arrêtés samedi après-midi. L’auteur présumé des coups de batte de base-ball, un jeune homme de 20 ans d’origine irakienne, était déjà connu de la police. La batte de baseball aurait été retrouvée chez lui lors de la perquisition de son domicile.
Sur les réseaux sociaux, le syndicat Alliance Police félicite « l’ensemble des services engagés dans la gestion de cette affaire d’une violence extrême. [...] Nos policiers sont en première ligne face à cette augmentation inquiétante des actes violents. »
La fermeture temporaire d'un commissariat de Rennes le 20 octobre dernier (il a rouvert ce 14 novembre) avait fait réagir certains élus locaux. Claudia Rouaux, députée de la 3e circonscription d’Ille-et-Vilaine, avait ainsi saisi par courrier Laurent Nuñes, le ministre de l’Intérieur : « Cette fermeture envoie un signal négatif à la population qui peut ressentir un sentiment d’abandon. » Elle demandait au ministre des renforts policiers « indispensables à l’échelle de la circonscription de police de Rennes, sous-dotée en moyens policiers ».
La Rédaction