FAILLITE - Liquidation de Brandt : l’ultime projet de reprise porté par les salariés échoue

Brandt : la Région mobilisée pour sauver un patrimoine industriel et  sauvegarder les emplois | Region Centre-Val de Loire

La chute du groupe centenaire Brandt a été confirmée, ce jeudi 11 décembre : le tribunal de Nanterre a prononcé sa liquidation judiciaire, mettant fin à deux mois d’espoirs fragiles, depuis le placement en redressement, début octobre.

Malgré l’effort concerté des salariés et le soutien appuyé des collectivités, la seule offre porteuse d’une reprise industrielle - celle d’une société coopérative et participative (SCOP) soutenue par le groupe Revive - n'a pas convaincu les juges.

Ce projet, présenté comme l’ultime voie de survie, promettait près de 300 emplois préservés et la sauvegarde des deux usines du Loiret et de Loir-et-Cher.

Il rassemblait pourtant une enveloppe publique de cinq millions d’euros promis par l’État, autant de la région Centre-Val de Loire et de la Métropole d’Orléans, suivis par la région Île-de-France.

L’ensemble avait permis de réunir 20 millions d'euros des 25 nécessaires à la relance.

Rien n’y a fait. Brandt, propriété du groupe algérien Cevital depuis 2014, affichait encore une baisse de ses ventes, l’an dernier, prolongeant un recul déjà enregistré en 2023. La dégradation continue de la situation a pesé plus lourd que les engagements publics et la mobilisation interne, alors que le groupe souffrait de la crise immobilière.

La Rédaction - Service économique

Date de dernière mise à jour : 11/12/2025

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