Budapest, l’honneur de l’Europe : quand la tradition résiste à la décadence

Hongrie : le complotisme à l'ère de Viktor Orban | franceinfo

La Hongrie, comme bon nombre de ses voisins d’Europe de l’Est, n’a jamais renié ses racines. Pays de traditions, de mémoire, et de foi, elle a traversé les siècles en protégeant son identité nationale. En 2025, à l’heure où l’Occident s’égare dans un relativisme destructeur, la Hongrie demeure debout. Elle n’a pas cédé aux pressions mondialistes, ni à cette frénésie de reniement que l’on observe chaque jour en France, en Allemagne ou en Belgique.

Là où Paris s’excuse d’être Paris, là où les élites préfèrent glorifier les minorités plutôt que leur propre peuple, Budapest tient bon. La Hongrie a choisi de rester fidèle aux valeurs chrétiennes qui ont bâti l’Europe : famille, communauté, patrie. Elle suit la ligne de conduite que lui ont tracée ses ancêtres, sans faillir. Pendant ce temps, l’Europe de l’Ouest, bercée d’illusions progressistes, navigue sans boussole dans une mer de contradictions et d’idéologies importées.

Fascisme : un mot galvaudé pour mieux interdire la pensée divergente

Les réactions outrées de la gauche française face à l’interdiction de la marche des fiertés à Budapest ne sont pas une surprise. Quoi que fasse un dirigeant qui ose dire « non », il sera aussitôt qualifié de « fasciste ». Ce mot, vidé de sa signification historique, est devenu une arme de disqualification massive pour tout ce qui ne s’aligne pas sur l’idéologie dominante.

Mais qu’est-ce que le fascisme ? Historiquement, il s’agit d’un régime autoritaire, nationaliste, opposé au libéralisme et au marxisme. Si l’on compare cette définition aux pratiques de certains mouvements de gauche, notamment La France Insoumise, force est de constater que les méthodes sont proches : refus du débat contradictoire, pression sur les médias, violence dans les manifestations, ostracisation de toute pensée non conforme. Qui interdit la liberté d’expression aujourd’hui ? Qui brandit la censure comme une vertu ?

Les représentants politiques de la France actuelle (fracturée, défigurée, incapable de défendre ses propres frontières ou de transmettre ses valeurs), devraient faire preuve d’humilités avant de critiquer un autre pays qui, lui, tient encore debout.

Famille et nation : l’indispensable socle commun

La famille n’est pas une option parmi d’autres : elle est la cellule de base de toute société stable. Déconstruire la famille, c’est déconstruire la nation. Le rôle d’un chef d’État digne de ce nom est de préserver ce socle, pas de le diluer dans une diversité sans repères ni limites.

En interdisant une manifestation qui prône une vision extrême et souvent provocatrice de la sexualité et de l’identité, Viktor Orban ne supprime pas des droits : il protège un équilibre. Il refuse de laisser l’exception devenir la norme, et de transformer les rues de sa capitale en vitrine d’un progressisme débridé, détaché de toute racine.

Ce n’est pas de la haine, c’est une responsabilité. Un dirigeant qui aime son peuple doit parfois dire non. Laisser croire que toute forme de choix de vie doit être affichée, célébrée, institutionnalisée, c’est prendre le risque de faire exploser le ciment qui unit une nation.

Et si le vrai courage était de résister ?

Il est temps de poser la vraie question : que voulons-nous transmettre à ceux qui viendront après nous ? Une société désincarnée, sans repères, où tout se vaut, où l’on marche pour tout sauf pour son pays ? Ou une civilisation consciente de son héritage, qui sait dire stop à la confusion et protéger les fondations de son avenir ?

Ce que la Hongrie défend aujourd’hui, ce n’est pas une fermeture au monde, mais une fidélité à ce qu’elle est. C’est le droit d’un peuple souverain de dire : chez nous, certaines valeurs sont sacrées. Et ce droit, aucun mouvement, aussi bruyant soit-il, ne devrait le remettre en cause.

Le vrai débat n’est pas de savoir si une marche doit avoir lieu ou non. Le vrai débat est de savoir si une nation a encore le droit de choisir son destin, de fixer ses limites, de préférer la continuité à la rupture. L’universalisme que prêche la gauche n’est qu’un masque : derrière les beaux discours, il y a souvent le mépris des peuples qui veulent rester eux-mêmes.

Et si le vrai progrès, au fond, c’était de résister ? Résister à l’effacement. Résister à l’inversion des normes. Résister pour exister.

Elias Grodin

Date de dernière mise à jour : 25/05/2025

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