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SOUVENIRS - Remonter à Paris, c’est à chaque fois une déchirure plus profonde encore…

Dans le quotidien des écoliers parisiens avant 1950 – Paris ZigZag |  Insolite & Secret

Dans ma grande naïveté, celle de mes jeunes années trop vite enfuies dans des précipitations, des excitations diverses, et des croyances erronées, je pensais qu’il y avait tout de même une ligne directrice.

Pour moi, c’était la France, celle de mes connaissances historiques que j’accumulais peu à peu, à force de lectures, de débats, de passions, de déceptions et bien sûr, de confirmations.

Le socle commun, c’étaient nos parents, nos vieux, nos paysages, nos histoires de villages, nos colères et réprobations contre ces damnés Parisiens, ceux de Paris, ces bourgeois des beaux quartiers que les gens du petit peuple houspillaient au petit matin blême, avant d’entrer à l’usine, sur les chantiers, dans les laboratoires de pâtisseries, charcuteries, et autres fournils de la boulange…

Le socle commun, c’était notre langue, notre drapeau, sans même en avoir conscience, nos engueulades devant la télévision qui forcément, racontait des conneries, et puis il y avait les copains, les filles, les moments de fêtes, les bals du samedi soir ! Nous avions un avenir, c’était évident et il était français.

Gamin, devant mon HLM, il y avait un parking qui autrefois était vide. Peu à peu, il s’était empli de Simca 8, d’Ariane, de Panhard 17, de Quatre-chevaux qui, le soir venu, venaient se garer. La seule DS que je voyais était celle du médecin. C’était un riche que tout le monde respectait.

Dans mon HLM comme chantait Renaud, on était loin d’être malheureux. Nous étions même des privilégiés, car la plupart des Français, à l’époque, n’avaient pas de salles de bains, pire, pour l’avoir vécu par la suite, pour être monté à Paris, j’ai connu les toilettes sur le palier.

C’était la France, non pas celle des miséreux, ni des misérables, c’était la France dans laquelle chacun était sûr d’avoir un avenir. Ce n’était pas le travail qui manquait.

Être au chômage était honteux. S’arrêter pour un rhume était inimaginable.

On était sous de Gaulle, puis sous Pompidou. Nos vieux nous disaient l’Occupation, et nous avions vite compris que nous avions de la chance de ne pas avoir à planquer notre morceau de pain. Mon frère aîné, lui, s’était inquiété pour rien, il n’irait pas en Algérie. C’était fini.

Le socle commun, c’était mon pays, mon drapeau, mon travail et les filles qui étaient si belles dans ces années-là. Pas facile pour autant, car au bout, il y avait la crainte, et il y avait le père, les voisins. Il fallait se planquer pour quelques bisous à la sauvette.

Depuis quelques années, en plus de la nostalgie des Salut les Copains, de Françoise Hardy, Sheila, Brel, Nicoletta, et mon admiration pour le blues et la voix d’Otis Redding, s’ajoute une désespérance devant l’état de cette ville dont j’ai tant admiré l’architecture.

Paris n’est plus Paris, mon Paris, mes quais de Seine, etc.

Les rues sont envahies d’une multitude bigarrée dont je ne comprends pas les dialectes, les regards indifférents, si ce n’est haineux au passage. Des poubelles débordantes, des détritus partout, des cris, des agissements tempétueux et parfois violents, qui ne correspondent plus à ces échanges courtois, discrets que j’avais quand, jeune adolescent, je traversais une rue, et circulais sur un trottoir.

Quand je monte de nouveau à Paris, c’est à chaque fois une déchirure plus profonde encore. Le Grand Remplacement est une réalité.

Même le député dans sa voiture, le ministre avec son motard ne peuvent plus faire autrement que de le voir. Moi, je les regarde qui passent, les vois sur les gradins de l’Assemblée nationale, et je sais que là aussi, le Grand Remplacement est en marche.

Beaucoup viennent de l’autre côté de la Méditerranée, d’au-delà des déserts, et je sais qu’ils sont venus, au tout début, changer de vie ! Vivre libre et espérer !

Ma France leur a donné cette chance et eux, désormais, proposent de changer notre vie, pour que nous vivions comme eux autrefois, dans leurs tribus, leurs déserts, leur monde sous emprise de traditions barbares comme celles de l’islam envers les femmes.

Qui leur a permis de faire ça ?

Les politiciens d’hier, tous ceux qui, sous couvert d’humanisme, de socialisme, de centrisme, de droit-de-l’hommisme, d’antiracisme, de culpabilité, etc., ont vendu à plus malins qu’eux, au Qatar, à l’Arabie, les libertés individuelles de nos enfants.

Qui va se rebeller et interdire ce crime contre la France, notre France ?

Gérard Brazon

Date de dernière mise à jour : 09/11/2025

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