
L'avocat et le maire de Nice ont failli en venir aux mains lors d'un virulent échange dans un restaurant.
Selon l’expression consacrée, Christian Estrosi et Éric Dupond-Moretti ne partiront pas en vacances ensemble. C’était vrai depuis des mois, ça l’est encore bien plus aujourd’hui. La raison ? Le maire de Nice et l’avocat et ancien garde des Sceaux français se sont échauffés et ont failli en venir aux mains la semaine dernière.
L’histoire révélée mercredi par le « Canard enchaîné » a eu lieu le 22 octobre dans un restaurant connu de Nice. Selon le journal satirique, Éric Dupond-Moretti mangeait avec deux personnes quand Christian Estrosi s’est invité. De manière décrite comme provocante, il a salué les deux autres personnes attablées, lançant qu’ils étaient de « vrais amis », contrairement à Éric Dupond-Moretti, donc. Il en a rajouté une couche en qualifiant le pénaliste – qui est aujourd’hui sur les planches – d’« intermittent du spectacle »FADIVERS.
La suite ? Le ton est méchamment monté, avec promesses réciproques de distribution de tartes.
«Tu n’es qu’un intermittent de la connerie», aurait répliqué Éric Dupond-Moretti.
« Je pourrais te casser la gueule », aurait alors menacé le maire de Nice, se disant prêt à lui «en coller une».
« Viens!», aurait rétorqué Éric Dupont-Moretti, proposant à son adversaire de sortir pour régler ça.
Les deux hommes n’en sont finalement pas venus aux coups. Avant de tourner les talons, Christian Estrosi aurait conclu en signifiant à l’avocat qu’il était désormais « un OQTF à Nice », un homme frappé d’une Obligation de quitter le territoire français version Côte d'Azur.
« Le Figaro » dit avoir pu confirmer l’altercation musclée, de sources concordantes. Le quotidien français explique que les tensions entre les deux hommes datent de l’époque où, comme ministre, Éric Dupont-Moretti aurait snobé différentes demandes de Christian Estrosi. Puis, quand ce dernier avait demandé la démission du président Macron, l’avocat l'avait traité de «pire courtisan» avant de lancer, dans « Nice-Matin »: « Le sens de l’honneur n’est pas un sens interdit en politique »...
Le Livre rouge