
On apprend que le ministre de l'Intérieur, préconisant « l’apaisement », a demandé samedi aux préfets et responsables de la police et de la gendarmerie de faire preuve de « souplesse » et de « tact » face aux actions des éleveurs en colère et d’intervenir en cas de « violences », selon l’Agence France-Presse.
Le ministre de l’Intérieur a réuni en visio, en fin de matinée, les préfets de zone et les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie pour faire un point de la situation, a-t-on ajouté de même source. À 12 heures, les autorités ont recensé « un peu plus d’une quinzaine d’actions sur 13 départements réunissant entre 900 et 1.000 personnes ». Néanmoins, çà et là, des préfets ont fait remonter des tensions.
Laurent Nuñez a répété, comme la veille sur RTL, que les forces de l’ordre devaient faire preuve de « souplesse » et de « tact ». Il a préconisé « l’apaisement » face à des agriculteurs en détresse dont le cheptel est touché par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Pour autant, il a demandé qu’il y ait des interventions de la police ou de la gendarmerie en cas de « violences » et « d’exactions ».
La Rédaction