
Quand va-t-on prendre enfin la décision de tirer les conséquences de la barbarie qui, à chaque nouvelle occasion, célébration, victoire qui devrait se fêter dans la joie et la gaieté, se déroule dans la violence, les dégradations, les vols et, depuis ce week-end, les morts innocentes ?
Quand va-t-on prendre enfin la décision de tirer les conséquences de la situation actuelle et déplorable de notre pays livré à la racaille ?
Cette soudaine effervescence autour du racisme et de l’antiracisme, qu’il soit de couleur, d’origine ou de religion, et essayons de la faire avec une certaine objectivité et réalité avant qu’il ne soit trop tard et que les conséquences obligent à prendre la décision de tirer !
Tout d’abord pas d’amalgame : les Etats-Unis ne sont ni l’Europe, ni la France.
Environ 1200 citoyens sont abattus par les forces de l’ordre aux USA, et 40 % de ces 1200 sont des Blancs.
90 % des Noirs assassinés aux USA, hors forces de l’ordre, le sont par des Noirs de bandes et de gangs rivaux, dans des quartiers où ils font la loi et le droit.
Pour en terminer avec les Etats-Unis, l’assassin de Georges Floyd a été inculpé pour meurtre et ses collègues pour complicité de meurtre.
La colère des proches, de la famille et des amis peut parfaitement se comprendre et se justifier, mais pas le vandalisme, le pillage, les vols et le tabassage de quelques Blancs innocents, par des voyous, de la racaille.
La situation des Noirs américains n’a rien de comparable avec celle des Noirs qui vivent en France.
Les Noirs américains sont tous issus de l’esclavage, ils ont été importés au cours des siècles précédents, sont nés dans ce pays et sont tous, aujourd’hui, des citoyens d’une même patrie.
Les Noirs qui vivent en France n’ont rien à voir avec l’esclavage, ils sont venus volontairement et certains se sont installés illégalement. Personne ne les oblige à vivre dans un pays où ils estiment être persécutés.
Et cette réflexion est valable également pour les Nord-Africains, Algériens, Marocains et Tunisiens.
La France est devenue un drôle de pays. À l’origine nous étions un pays de race blanche et de religion judéo-chrétienne, puis le pluralisme nous a été imposé par le patronat et sont arrivés entre le XIXe et le XXe siècle quelques millions d’Européens qui ont aimé ce pays et se sont assimilés. Ceux qui, quelles qu’en soient les raisons, ne l’ont pas apprécié sont repartis chez eux. Ce fut le cas de nombreux Italiens, Polonais, Portugais et Espagnols, notamment les Républicains réfugiés en 1939 et accueillis dans des conditions lamentables.
Puis ont suivi les Arabes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quelques-uns se sont installés et les plus nombreux sont retournés au pays.
Alors est arrivée la décolonisation et les affreux colonisateurs Français ont été mis à la porte de tous ces pays africains qu’ils avaient réduit en esclavage, exploités, torturés, massacrés et qui retrouvaient, enfin, une liberté qui allait leur permettre de se développer et de prouver leur savoir-faire.
Ils l’ont tellement bien prouvé, en quelques décennies, que tous ceux qui en ont la possibilité fuient leurs pays libres, risquant leur vie bien davantage que ne la risquaient les esclaves dans une Méditerranée, un Atlantique et une Manche devenus un immense tombeau pour ces malheureux et une source de milliards pour des mafias de passeurs et des ONG auréolées d’humanisme, et cela dans l’objectif de se réfugier entre les mains de l’ex-pays colonisateur où ils sont maltraités et même terrorisés, selon eux, par des forces de l’ordre et des Blancs racistes, à un tel point qu’ils se trouvent devant l’obligation de se rassembler, de s’organiser et de s’armer pour, soi-disant, se défendre et manifester en masse – malgré les interdictions – et insulter, caillasser, brûler, vandaliser, piller, et quelquefois tuer (tout récemment).
Pourquoi eux peuvent-ils nous faire la guerre en toute impunité, face à une justice laxiste et des forces de l’ordre menottées ? Sont-ils plus chez eux que nous ? La question mérite d’être posée (pour le moment) mais bientôt il sera trop tard.
Manuel Gomez