
Le 17 juillet 2025, une frappe israélienne a visé l’église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, unique paroisse catholique de l’enclave palestinienne. Selon le Patriarcat latin de Jérusalem, deux civils ont été tués alors qu’ils se trouvaient dans le jardin du couvent. Le père Gabriel Romanelli, curé de la paroisse, a été blessé à la jambe lors de l’attaque. Cette église servait de lieu de refuge à plusieurs dizaines de chrétiens depuis sa le début du conflit.
L’événement a suscité une vague de condamnations internationales. Le Patriarcat latin de Jérusalem a vivement dénoncé la frappe comme une violation grave du droit humanitaire. L’édifice religieux n’abritait aucun combattant, affirme le Patriarcat, qui accuse Israël de frapper « des civils désarmés en quête de protection ». Léon XIV s'est dit « profondément attristé » par l’attaque. Sans nommer explicitement Israël, le souverain pontife a dénoncé une nouvelle fois les souffrances infligées aux innocents à Gaza et a appelé à un cessez-le-feu immédiat. La France, de son côté, exprime une « vive émotion » après cette attaque « inadmissible ». «La France protège des communautés religieuses catholiques en Israël et en Palestine. Ce rôle est l’héritage d’une longue histoire qui remonte aux capitulations signées par François 1er avec le sultan Soliman le Magnifique en 1535 », rappelle le ministre des Affaires étrangères français.
De son côté, l'armée israélienne affirme ne « jamais cibler volontairement les sites religieux ». Une enquête a été ouverte pour comprendre l'origine de cette frappe. « Dans un environnement opérationnel extrêmement complexe, nous continuons à faire tout notre possible pour éviter de blesser des personnes non impliquées», explique Tsahal.
La Rédaction