Les repas pendant l'Occupation

Paris sous l'occupation 18 - 1942, Paris mange son pain noir - ici

« On voit bien que tu n’as pas connu la guerre ! »

Pour avoir négligé de finir notre assiette, nous sommes nombreux à avoir entendu nos parents ou nos grands-parents pousser ce cri indigné.

Mais quelles souffrances ont-ils donc endurées pour que le souvenir en soit aussi vivace, des décennies après la fin du conflit ?

Cette histoire commence, pour les Français, avant même l’occupation allemande.

Dès octobre 1939, un mois après la déclaration de guerre, les conditions d’un désastre alimentaire sont déjà là.

L’agriculture est désorganisée, car les paysans ont été appelés sous les drapeaux.

Les précieux chevaux, indispensables au labourage, sont, eux aussi, réquisitionnés pour les combats. En prime, certains produits, comme la viande, sont réservés en priorité au ravitaillement des troupes.

Devant la menace de pénurie, les autorités demandent aux boucheries de fermer trois jours par semaine. Mais les vraies restrictions restent à venir.

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Date de dernière mise à jour : 13/09/2025

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