
À chaque problème sa solution, à chaque solution son problème, c’est ainsi que l’on marie les choses et que la civilisation avance.
Un problème qui devient récurrent dans la ruralité française, outre la désertification médicale, est la désertification bancaire qui entraine à son tour la désertification commerciale comme un cercle vicieux qui ne touche jamais le fond :
« Sur le marché de Riotord, le sujet est encore dans les conversations. L’unique agence bancaire de ce village de la Haute-Loire a fermé définitivement fin juillet, au regret des élus, d’habitants et de commerçants.
L’agence du Crédit Agricole dans ce village de 1.200 âmes, au sud de Saint-Etienne, baisse le rideau. 27 autres agences de ce groupe bancaire ont fermé cet été dans des zones rurales de la Loire et la Haute-Loire…./…
« Tous font remonter que cela aura un gros impact sur les commerçants car l’argent qui est retiré dans leur commune est dépensé prioritairement sur place. Et si les gens doivent retirer ailleurs, ils auront tendance à dépenser l’argent dans ces autres communes », explique-t-il.
A La Ricamarie (Loire), dans la banlieue stéphanoise, la fermeture de l’agence du Crédit Agricole « provoque un sentiment d’abandon », selon Cyrille Bonnefoy, le maire de cette commune de 8.000 habitants, « déjà marquée socialement, avec des habitants qui ont une faible mobilité ».
Les banques font valoir que lesdites agences et distributeurs ne sont pas rentables qui préfèrent mettre en place des points-relais avec les commerçants locaux :
« Plutôt que de maintenir une vingtaine de DAB comme le réclame des élus, la banque propose d’étendre les « Relais CA », qui offrent à ses clients la possibilité de retirer un peu d’argent liquide dans des commerces partenaires.
Il ajoute que trois camions-banque conduits par des conseillers bancaires effectuent aussi des tournées hebdomadaires dans des communes isolées, permettant d’effectuer les mêmes opérations que dans une agence ».
Mais les rémunérations pour lesdits commerçants partenaires sont toutefois assez faiblardes :
« La rémunération apportée par la banque (ndlr : 0,84 euro par opération) n’est pas élevée mais cela compense en général les commissions » liées à l’utilisation du terminal de paiement électronique (TPE). « Et cela réduit les dépôts d’espèces que je vais faire à Roanne », ajoute-t-elle »
Un internaute qui faisait remarquer que les points de deal et kébabs rapportaient nettement plus qu’un commerce traditionnel m’oblige à poursuivre dans la logique pour une revitalisation du milieu rural dans le cadre d’un aménagement harmonieux du territoire et faire ruisseler pour reprendre une expression qui a fait florès en son temps.
Il est de notoriété, comme l’annonçait l’adjoint au Maire de Montpellier, que certains kebabs brassent des millions d’€uros de « Chiffre d’affaires » à l’année :
« Dans ces commerces fantômes, des milliards d’euros issus du trafic de drogue sont blanchis chaque année à l’abri des regards. Sébastien Cote, adjoint au maire de Montpellier, en a fait son combat…/..
“Tous les soirs, ce sont des voitures en double file, des gens qui parlent fort, on a malheureusement eu des tirs d’armes à feu, et quelques règlements de compte”, déplore Sébastien Cote, en passant devant les petites enseignes désertes ».
L’idée, c’est donc de délocaliser les points de deal et les kébabs des banlieues vers ces villages désertés par les banques traditionnelles qui ont abandonné leur rôle social pour le profit.
La dope est généralement acquittée en liquide, c’est moins traçable, à charge ensuite de légaliser le pognon d’une activité illicite pour en faire un revenu d’une activité licite, même les semi-grossistes et les grossistes refusent les chèques et la carte bleue.
Vous installez un kébab avec point de deal dans le petit village de Riotord par exemple qui a perdu sa seule agence bancaire, vous faires revenir le liquide dans la petite communauté rurale, à charge pour le kébab de faire ruisseler.
Les acheteurs de coke et cannabis rappliquent avec le portefeuille aux as pour leur transaction, le point deal fait son dépôt, comme tout commerçant le fait à sa banque, lui au kébab qui contre reçu pour la comptabilité prend en charge l’oseille.
L’idée ici est de transformer le dépôt kébab du point de deal en agence bancaire kébab pour le bien de tous les retraités à mobilité réduite qui n’ont pas les moyens de faire trente ou quarante kilomètres pour retirer 300 € à la grande ville qui au surplus fourmille de dangers et d’insécurité à tous les coins, sans parler du coût du déplacement pour un petit pensionné.
Ainsi le kébab et le point deal trouveraient par assimilation, terme adoubé de nos politiques, un important rôle social à côté de l’infirmière itinérante libérale ou du médecin de campagne pour toutes ces petites communautés rurales abandonnées de l’état qui n’est même pas capable d’aménager son territoire.
Outre agence bancaire, bistrot de village et lieu de société, le kébab pourrait également devenir un centre ambulancier pour véhiculer les anciens vers les hôpitaux ou les spécialistes de la grande ville, suppléer au départ de la poste et pourquoi pas, devenir l’interface internet entre administrés et administrations, et on peut anticiper la Coordination Rurale qui pousserait au ramassage du lait.
J’en profite encore pour stigmatiser les guignols de l’Ofast qui osent déclarer, ils osent tout décidemment :
« Pire encore, toujours selon le rapport, l’ordre républicain se retrouverait “menacé”. Selon les rédacteurs, ils auraient pour projet de « déstabiliser les institutions ». L’Ofast en veut pour preuve les attaques à l’encontre d’agents pénitentiaires ».
Il y a beau jeu que l’ordre républicain n’est plus menacé pour la simple et bonne raison qu’il n’existe plus depuis trente à quarante ans à cause des gouvernants, des préfets, des policiers et des magistrats qui sont tous complices dans le trafic de dope comme je l’ai moult fois abondamment démontré :
« N’empêche, par l’existence seule et même de ce classement officiel avec pédigrée et antécédents complets des récipiendaires, vous avez la preuve par ce suivi régulier par les autorités pourtant chargées de les embastiller que lesdits semi-grossistes ne sont pas du tout entravés dans leur travail mais seulement accompagnés comme des PME par le Ministère des finances.
C’est bien la preuve supplémentaire que toutes les zélites françaises, dont plus particulièrement les politiques puisque ce sont eux qui pourraient donner l’ordre de la balle dans la nuque ou du camp de travail à vie, sont intéressées au trafic.
Preuve ultime, j’ai demandé à Darmanin d’aller faire un stage au Salvador pour apprentissage et appropriation des recettes dudit pays pour les appliquer au rasoir en France aux fins de faire cesser définitivement tout trafic sur notre sol :
Il n’a jamais obéi à mon commandement que j’avais réitéré à Retailleau quand il est passé à l’Intérieur, mais ce dernier n’a pas non plus obéi à mon commandement.
Je ne vais tout de même pas aller jusqu’à dix Commandements pour les voir toujours désobéir, deux refus d’obstacles comme à Auteuil pour les tocards suffisent à prouver qu’en violant sciemment et délibérément aux intérêts supérieurs de la Nation ici ils poursuivent un intérêt personnel ailleurs »
Et là il faut poser les choses comme il faut dans un pays qui revendique l’égalité en vertu cardinale comme la France, puisque tout le monde des grandes villes touche, que l’ordre républicain n’existe que dans les discours de ceux qui se torchent avec, qu’ils soient politiques, policiers ou magistrats, ou encore préfets, je ne vois vraiment pas pourquoi les zones rurales déjà abandonnées qui au surplus n’ont même plus un distributeur de cash pour se retrouver et papoter n’auraient pas droit au ruissellement du kébab adossé au point de deal pour retrouver un dynamisme social et économique.
Qui ici serait contre l’aménagement du territoire et le partage des richesses, à part la bourgeoisie odieuse anti Carrefour Market d’en bas de chez Ruth de Paris 6° ?
Bien entendu vous me connaissez, j’ai déjà trouvé le nom du futur établissement bancaire, c’est la Kebab Bank, retenez bien cette appellation, si vous prenez votre retraite en campagne vous y serez client, fatal, SG, BNP et Crédit Agricole auront déserté toutes les ruralités.
Jean d’Acre