
Le gérant du parc, placé en garde à vue, nie les faits qui lui sont reprochés et a avancé les conditions météorologiques comme explication à la fermeture de son parc.
Ce jeudi 21 août, un groupe de 150 enfants et adolescents (âgés de huit à seize ans) de nationalité israélienne s'est vu refuser l'entrée du parc de loisirs de Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales), alors que la réservation avait été faite de longue date. Le gérant « a indiqué à ses interlocuteurs refuser l'accès à son établissement en raison de "convictions personnelles" », rapporte le parquet.
« Ne faisant pas l’objet de mauvais renseignements » et inconnu de la Justice, toujours selon le parquet, le gérant a été placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion dans le cadre de l’offre ou de la fourniture d’un bien ou d’un service », a indiqué le parquet. Un délit qui est « puni d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement ».
L’Observatoire juif de France a annoncé se constituer partie civile dans cette affaire, « afin que toute la lumière soit faite et que justice soit rendue ».
La Rédaction