J’ai connu le Marseille des années 1960 ...

 Non, Bernard Payan, maire de Marseille (après démission du maire, Michèle Rubirola élue), « Marseille n’est pas la plus grande ville algérienne de France ». Ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Les Marseillais ne veulent pas que « leur » ville soit la plus algérienne de France. Les Marseillais veulent que « leur » ville soit une ville bien française, avec son accent, son soleil et sa Méditerranée. Ils vous le feront savoir, s’ils ne sont pas devenus tous “Fadas”, lors des prochaines élections municipales !

Que tous les Algériens qui aiment cette ville et s’y sentent chez eux, tout comme les Marseillais, soient les bienvenus. Qu’ils deviennent à leur tour « Marseillais » comme le sont devenus au cours des décennies précédentes les Italiens, les Espagnols, les Portugais et bien d’autres, y compris les Marocains et les Tunisiens.

La liste serait trop longue de citer tous les Marseillais qui ont contribué à la renommée de leur « Capitale » avec en tête Fernandel, Yves Montand, Zidane et une pensée pour mon ami le commissaire Georges Nguyen Van Loc.

Notre-Dame de la Garde veille sur Marseille et tous ses habitants, qu’ils soient chrétiens, juifs, musulmans ou athées.

J’ai eu le plaisir de collaborer durant une décennie au quotidien « Le Méridional », dans les années 60. C’était une époque où Marseille était « Belle », où se promener sur la Canebière et autour du Vieux Port était une joie mais qui, hélas, avait pour maire un « pauvre mec bafouilleur ». Pour lui Marseille ne devait surtout pas devenir « la plus grande ville Pieds Noirs de France ».

« Qu’ils aillent se réadapter ailleurs », lançait-il aux environs 500.000 Français d’Algérie qui débarquaient les larmes aux yeux et totalement perdus.

Aujourd’hui Gaston Defferre serait sans doute fier de ce qu’est devenue sa ville, Marseille. En ce qui me concerne, lorsque je suis obligé d’y retourner, j’ai encore les larmes aux yeux et la « peur au ventre » quand je circule entre la Gare Saint-Charles et les environs du Vieux Port « en constatant ce qu’elle est devenue » livrée à la « Mafia » algérienne : 47 morts depuis début 2023, dont 7 adolescents.

C’était tout de même « bien plus marseillais » à l’époque des Zampa, Spirito, les frères Guérini ou Francis le Belge, non ?

Pour conclure sur une note plus gaie, puisque nous sommes à la veille de Noël et qu’il n’y aura pas de « crèche » à la mairie, cette petite « histoire » que m’avait racontée un ami de Jean-Claude Gaudin :

« Jean-Claude Gaudin est désespéré, des milliers de pigeons sévissent à Marseille et fientent sur tous les monuments et bâtiments publics de la grande cité phocéenne. Il lance un appel d’offres.

Un monsieur se présente à la mairie et lui fait une proposition assez bizarre :

– Je m’engage à vider Marseille de tous les pigeons et cela gratuitement mais à la condition que vous ne posiez aucune question, mais vraiment aucune, car, si vous m’en posez une seule la réponse vous coûtera 100.000 euros.

Le Maire de Marseille réfléchit longuement et ne trouve aucun argument qui l’empêche d’accepter sa proposition et il donne son autorisation.

Aussitôt le monsieur déballe une petite boite à chaussures dans laquelle se trouve un pigeon rouge. Il le libère et le pigeon s’envole entraînant derrière lui tous les pigeons de Marseille, il n’en reste pas un seul.

Jean-Claude Gaudin est enthousiasmé. Il s’approche du magicien qui vient de réussir un tour aussi parfait et lui demande :

– C’est remarquable ce que vous avez réussi mais puis-je vous poser une question ?

– Vous pouvez mais je vous ai prévenu, cette question vous coûtera 100.000 euros.

Mais Jean-Claude Gaudin n’hésite pas une seule seconde il paie les 100.000 euros et lui demande :

Vous n’auriez pas un Arabe rouge ? »

Manuel Gomez