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Amélie Oudéa-Castéra sera-t-elle remplacée par François Bayrou ?

La nomination de la deuxième moitié du gouvernement de Gabriel Attal ne devrait pas tarder. Certains suggèrent le remplacement d’Amélie Oudéa-Castéra par François Bayrou à l’Éducation nationale.

Près d’un mois après la première salve, l’exécutif doit encore annoncer la nomination d’au maximum 15 ministres délégués et secrétaires d’Etat qui compléteront les 14 ministres déjà en exercice, conduits par Gabriel Attal. Aucun timing n’a été confirmé. Et l’équation se complique pour l’exécutif après la relaxe de François Bayrou, que certains verraient bien à l’Education nationale où la nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra est plus que jamais chahutée.

Sur le timing de cette deuxième vague de nominations, le suspense perdure. « On n’a jamais été aussi proche du dénouement », a assuré mardi matin la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Mais un conseiller au sein de l’exécutif relativisait : « cela peut être aujourd’hui ou demain ».

Gouvernement Attal : Amélie Oudéa-Castéra menacée | Les Echos

L’arrivée ce mardi midi de Gabriel Attal à l’Elysée pour déjeuner avec Emmanuel Macron, montre en tout cas que les choses s’accélèrent. Selon une source du camp présidentiel, François Bayrou a été longuement reçu lundi par le Président cela République. Résultat de cette entrevue, d’après deux influents conseillers de l’exécutif : le leader centriste âgé de 72 ans fait désormais bien « partie de l’équation ». « Son nom est sur la table », confirme l’un d’eux. A l’Education ? « La maison brûle, si on a besoin de quelqu’un pour pacifier les relations entre le monde de l’Education nationale et le pouvoir politique, François Bayrou a des titres à faire valoir », a estimé le député Modem Jean-Louis Bourlanges. On saura d’ici peu si François Bayrou a une âme de pompier.

D’autres débauchages ?

D’autres enjeux politiques seront à surveiller comme la place de l’aile gauche de la Macronie, ou le débauchage de nouvelles recrues à droite, notamment chez les sénateurs, après celui de Rachida Dati à la Culture. Ce serait « le signe que le Président veut véritablement installer le pays dans un face-à-face avec le RN et détruire toute alternative », a prévenu le chef des députés Les Républicains, Olivier Marleix.

La Rédaction

 

Date de dernière mise à jour : 06/02/2024

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