KARTINGS EN PRISON : un indice d’une société qui ne fonctionne plus

L’organisation d’une compétition de kartings entre gardiens et détenus à la prison de Fresnes n’en finit plus de défrayer la chronique sur les réseaux sociaux.

KARTING PRISON DE FRSENSE

Quoi des détenus quasiment tous Africains et disposant d’un téléphone portable et d’une connexon Internet se voient offrir des plaisirs que les Gilets Jaunes n’ont pas les moyens de payer à leurs enfants !

Le ministère de la Justice qui a donné son aval à l’opération annonce qu’il va ouvrir une « enquête ». Faut sauver les apparences !

Le bon peuple que le président invite à « fournir des efforts » pour parer à la crise énergétique soulève le sourcil gauche et se demande si l’argent de ses impôts ne serait pas mieux utilisé qu’à louer des kartings pour amuser les détenus.

Les bonnes âmes de Saint Germain des Prés déplorent de leur côté, le délabrement des prisons.

L’intention derrière cette affaire se devine : des prisons surpeuplées et des conditions de détentions « en dessous des standards de la communauté » comme on dit sur Facebook amènent le pouvoir politique à organiser une compétition de karting pour faire baisser les tensions. Louer des kartings revient moins cher que réprimer une révolte généralisée de prisonniers.

Le cœur de cette affaire est évidemment l’immigration. Pas question de fermer les frontières à une main d’œuvre abondante et bon marché qui maintient les salaires à des niveaux en dessous des standards de la communauté. Sauf que les dépenses sociales générées par cette immigration ne permettent plus de financer la construction de prisons pour parer à la délinquance.

Le même problème surgit à l’école : trop d’élèves issus de l’immigration empêchent l’école de transmettre le savoir minimum ? Transformons les écoles en centres de loisirs pour éviter… pour éviter quoi au fait ? On ne sait pas, mais une chose est sure : il y a une crise des vocations et les profs ne veulent plus enseigner. Tout comme les médecins et les infirmières qui fuient l’hôpital et ne veulent plus soigner dans les conditions de stress et de pénurie qui existent aujourd’hui.

Le plus drôle sera d’avoir à affronter une crise dans le recrutement des gardiens de prison. Le problème de la construction de nouvelles prisons ne se posera même plus.

Autorisation  © Yves Mamou pour Dreuz.info.

 

Date de dernière mise à jour : 23/08/2022

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