La très inquiétante censure des réseaux sociaux

Ils ont pris le contrôle de l’information planétaire. Les géants du numérique sont si puissants qu’ils sont convaincus désormais de remplir une mission messianique : porter la bonne parole et séparer le bon grain de l’ivraie. Exemples avec Google et LinkedIn.

CENSURÉ

C’est finalement une vision dichotomique du monde que véhiculent les géants du numérique et leurs puissants algorithmes. Les bons d’un côté, les méchants de l’autre. Comme dans la Bible. Comme dans les films américains. La Vérité (leur vérité) triomphe toujours. Le Bien l’emporte toujours contre le Mal au terme de combats dantesques. Cette vision manichéenne du monde est à l’origine de toutes les guerres entreprises par les États-Unis. On massacre des peuples au nom de la Liberté. On détruit des civilisations au nom de la démocratie.

L’information, une arme de destruction massive

Depuis le début du 21ᵉ siècle, la puissante Amérique dispose d’une arme de guerre nouvelle : celle de l’information véhiculée massivement sur le web par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). De tout temps, on le sait bien, l’information et son corollaire, la désinformation, a été utilisée habilement pour manipuler l’opinion publique et lui présenter un narratif justifiant les pires atrocités. De la guerre de Corée à l’Afghanistan, en passant par l’Irak et la Libye, les exemples abondent.
Or, le monde n’est pas blanc ou noir. Il est plus souvent gris. Et c’est dans cette grisaille qu’il faut chercher un semblant de Vérité qu’il faut imposer à tous, quitte à tordre le bras à la réalité des faits.
C’est ce qui se passe dans cette guerre entre la Russie et l’Ukraine qui n’est rien d’autre qu’un conflit entre les États-Unis et la Russie, par procuration. C’est vrai aussi pour les grandes convulsions du monde, comme les crises économiques ou sanitaires, comme la pandémie de Covid-19. Les géants du numérique imposent une vérité, leur vérité, qu’il est difficile de contester.

Haro sur les complotistes !

Quelle place reste-t-il aux médias traditionnels qui, tous, sont soumis à la dictature des médias sociaux ? Quelle place reste-t-il à la raison, à la réflexion, au dialogue, au légitime débat d’idées ? Quasiment aucune.
Prenons l’exemple de la pandémie de Covid-19 et des vaccins. Depuis le début de l’année 2020, les géants du numérique affirment que le virus SARS-CoV-2 s’est échappé du laboratoire P4 de Wuhan en Chine. Des preuves ? Aucune. Mais le mal est fait. Tout le monde est persuadé que les Chinois sont responsables de la pandémie.
Les vaccins ? Ils sont efficaces à 95% et vont sauver l’humanité, affirmaient il y a peu de temps les GAFAM. On sait aujourd’hui que c’est faux puisqu’il faut se faire piquer tous les six mois pour se protéger. Et encore, on ne sait pas grand-chose des effets à long terme de ces mêmes vaccins à ARNm.
Malheur à ceux qui doutent. Malheur aux ‘’complotistes’’ et autres ‘’conspirationnistes’’. Ils sont bannis de la communauté des bien-pensants ! Excommuniés comme au temps de l’Inquisition. Envoyés au Goulag comme au temps des régimes communistes ou dans les camps de concentration au temps de Joseph Goebbels, ministre de la propagande nazie. Le dogme, politique ou religieux, ne se discute pas.

Le dogme et la censure

C’est ce même dogme, cette Vérité révélée que nous imposent les géants du numérique à coups de censure des articles de presse qui ne leur conviennent pas. Notre média, https://infodujour.fr en est une victime, parmi bien d’autres. Google news ne relaie plus nos articles jugés ‘’blasphématoires’’ sur la Covid-19 et sur les vaccins. Les articles de Jean-Marc Sabatier ont été censurés depuis août 2022, car ils ne convenaient pas à l’idée qu’ils se font de la science. Une idée pro-business mondial des grands laboratoires pharmaceutiques et de la médecine.
Nous l’avons dit et nous l’avons écrit ici même plusieurs fois, les médias traditionnels,
 jouent un rôle trouble dans la présentation des grands événements du monde. Par exemple, pour lutter contre la désinformation (laquelle ?), ils ont créé un cartel mondial destiné à combattre tous ceux qui, dans le monde, ne seraient pas d’accord avec eux, avec les grands groupes pharmaceutiques.

La croisade contre la désinformation

Les géants du numérique ont pris aussitôt le relai de cette croisade contre la désinformation pour imposer leur vision du monde, comme le fait, entre autres, le média social LinkedIn. Exemple concret : « Votre compte a été restreint en raison de violations répétées des Conditions d’utilisation de LinkedIn et des Politiques de la communauté professionnelle, dues au partage de contenu dont les informations sont trompeuses ou inexactes : #Vaccins #Papillomavirus @EmmanuelMacron.
L’article en question, 
signé Alix Jouan dans infodujour, posait la question de savoir pourquoi Emmanuel Macron voulait tellement promouvoir les vaccins anti-HPV ? Apparemment, ce n’est pas bien de poser ce genre de question. LinkedIn n’aime pas que des journalistes fassent leur métier en dehors de la doxa, de cette opinion qu’ils ont eux-mêmes édictée. Tout séditieux sera classé dans la catégorie des ‘’complotistes’’.

Ainsi, petit à petit, l’information traditionnelle, celle qui est vérifiée, recoupée, classée, hiérarchisée par des journlistes professionnels, cette info qui permet aux citoyens de s’interroger sur les grands événements, de comprendre l’évolution du monde, est désormais cadenassée, verrouillée, contrôlée par les géants du numérique Or, ces monstres numériques qui fabriquent au quotidien notre information sont tous américains. Et tous poursuivent le même objectif : soumettre la planète aux intérêts de l’Oncle Sam.
La censure est devenue massive. Inquiétante. Et donc inacceptable.

Marcel Gay

 

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