Créer un site internet

La Suède, pays d'immigration, visée à Bruxelles

Profitant du match de qualification Belgique-Suède (prélude à l’Euro 2024), le terroriste tunisien islamiste a tué deux supporters suédois, et ce n’est pas un hasard : la Suède est elle-même en alerte attentat depuis la mi-août. Elle n’a pas été frappée depuis l’attentat du 7 avril 2017 à Stockholm (cinq morts), mais des représailles sont craintes après les actions de Rasmus Paludan qui a brûlé plusieurs Corans lors de manifestations. Son but ? « Tester le respect des musulmans pour la liberté d'expression démocratique occidentale », « savoir si les musulmans peuvent gérer les provocations ».

Pas besoin de brûler quoi que ce soit pour connaître le résultat : des émeutes où des jeunes cagoulés ou encapuchonnés caillassent des voitures de police et en brûlent d’autres. Le modus operandi est le même que celui de nos « jeunes » de banlieues quand ils expriment leurs sentiments à l’égard de notre pays.

Quartiers Bruxelles| B&B HOTELS

En Suède comme en France et aux Pays-Bas

En Suède comme en France, une immigration massive a entraîné le développement conjoint de l’islamisme et des trafics de drogue et d’armes. Depuis le début de l’année, 44 tués et 88 blessés : ce n’est pas le bilan de Marseille (quoique, à peu de choses près…), c’est celui d’une Suède gangrenée par la guerre des gangs. Rien qu’en septembre : 60 fusillades ou attaques à l’explosif, douze morts. Il n’y a pas si longtemps, le « modèle suédois » faisait du pays un « hôtel quatre étoiles ouvert à tout le monde » (dixit l’économiste Peter Bofinger). « Entre 1990 et 2016, la politique migratoire du pays nordique est qualifiée de généreuse, universelle et surtout un modèle d’État-providence », écrit Cécile Labarbe, de l’université de Sherbrooke, qui souligne, en retour, la « corrélation entre criminalité et immigration ».

Mêmes causes, mêmes effets aux Pays-Bas où la « Mocro Maffia » (les familles marocaines qui tiennent le marché de la drogue en coupe réglée) a le pouvoir de menacer jusqu’à la princesse Amalia des Pays-Bas et le Premier ministre – dont on dit qu’il a dû renoncer, pour cette raison, aux promenades à vélo - tout un symbole !

Parmi les supporters suédois présents dans le stade à Bruxelles, lundi soir, il y avait (signale Damien Rieu) l’ancien Premier ministre Fredrik Reinfeldt. Il est resté célèbre pour son discours d’août 2014 dans lequel il avait lancé à ses concitoyens un mémorable « Ouvrez votre cœur ! » , un appel à l’immigration massive qui avait été entendu de Syrie, d'Irak et d'ailleurs. Après plusieurs heures de confinement, Reinfeldt est reparti du stade avec ses compatriotes sous escorte de la police jusqu’à l’aéroport. Mais a-t-il seulement compris ? Aller au stade, aller enseigner, aller au concert, boire un coup en terrasse : autant d’actions en risque dans une Europe en voie d'islamisation.

Un long chemin de reconquête

Sur X (ex-Twitter), le fondateur de Souverains demain !, l’ex-socialiste Paul Melun, fait le constat en quelques mots simples : « J’ai vécu en Suède il y a 10 ans. C’était un pays calme, paisible, nous n’attachions pas nos vélos, un portable oublié sur la table d’un café et on vous le ramenait… Depuis, la Suède a ouvert ses frontières. Et tout a changé. Le multiculturalisme,c’est le chaos. »

Contrairement à la France, la Suède a revu drastiquement sa politique migratoire depuis 2019. C’est la première étape. Elle est incontournable. Elle ne résout pas tout. Même avec une immigration zéro, il resterait – en Suède comme en France, aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne, etc. – à « gérer » tous les individus qui y sont déjà et y vivent avec des intentions résolument hostiles, organisés en réseaux mafieux-terroristes et dotés d’armes de guerre.

Samuel Martin

Date de dernière mise à jour : 18/10/2023

  • 6 votes. Moyenne 4.9 sur 5.