COVID-19 : les vaccins ne sont pas sans risques, voici pourquoi

21 février 2022 - 23:00 par 

Les vaccins que l’on administre de façon contrainte et massive aux populations ne sont ni complètement inoffensifs ni réellement efficaces. En outre, leurs effets secondaires à long terme sont inconnus. Explications avec Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS et docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, affilié à l’Institut de Neuro Physiopathologie (INP), à l’université d’Aix-Marseille.

Après 18 mois de vaccination obligatoire, le ministre de la Santé, Olivier Véran, évoque « la fatigue vaccinale des Français » pour ne pas imposer une 4ᵉ dose. La vaccination Covid-19 peut-elle être dangereuse ?

Jean-Marc Sabatier- Pour répondre, il faut savoir comment cela se passe. Le virus SARS-CoV-2 s’attaque à notre organisme et induit des maladies Covid-19. Pour se protéger et défendre notre organisme, nous devons apprendre à notre système immunitaire à neutraliser le virus via la vaccination. Pour apprendre à notre organisme à se défendre avant d’être infecté par le virus, il faut lui présenter des constituants de ce virus, à savoir une ou plusieurs de ses protéines virales. Dans ce but, on injecte un ou plusieurs antigènes viraux, ou on fait produire par l’organisme (un ou plusieurs de) ces antigènes. Dans la majorité des vaccins actuels, on cible la production, par notre organisme, de la protéine spike du SARS-CoV-2 [c’est la protéine de surface du virus qui reconnaît le récepteur ECA2 des cellules cibles] à l’aide de vaccins à ARNm (vaccins Pfizer-BioNtech ou Moderna) ou de vaccins à vecteurs viraux exprimant cette protéine (vaccins AstraZeneca et Janssen). Le vaccin « Nuvaxovid » de Novavax à venir est directement basé sur la protéine spike recombinante. En réalité, ces protéines spike vaccinales sont légèrement modifiées par rapport à la protéine spike virale. Dans le cas des vaccins Chinois (Sinovac et Sinopharm), on injecte la totalité de la particule virale dont on a neutralisé le pouvoir infectieux par un traitement chimique préalable. Le but de ces vaccins est de stimuler la réponse immunitaire afin de reconnaître et neutraliser le SARS-CoV-2.

VACCINS DANGEREUX

Voilà la théorie. Mais dans les faits, les vaccins remplissent-ils leur mission ?

J.-M. S.- Les vaccins utilisés doivent répondre à deux critères : ils doivent être efficaces contre le virus et inoffensifs pour notre organisme. À ce jour, il est clair que les personnes vaccinées peuvent être infectées par les variants du SARS-CoV-2, et transmettre le virus à d’autres personnes. Il y a donc un problème majeur d’efficacité.
De même, ces vaccins de première génération (basés sur la protéine spike du virus de Wuhan qui est une souche virale ne circulant plus depuis environ 18 mois) ne sont pas dépourvus d’effets secondaires -plus ou moins graves- chez les personnes vaccinées. Cela signifie que ces vaccins ne sont pas toujours inoffensifs selon les personnes, ce qui est aussi un problème majeur, car l’innocuité vaccinale qui devrait être une condition requise pour tout vaccin n’existe pas.

Les vaccins anti-Covid présentent donc des effets secondaires. Lesquels ?

J.-M. S.- Parmi les effets secondaires dits « immédiats » de la vaccination, on retrouve les myocardites, péricardites, thromboses, thrombocytopénies, troubles de la menstruation, et bien d’autres. Il est aussi fortement à craindre des effets indésirables plus « tardifs » (pouvant mettre des mois ou des années à apparaître), tels que maladies auto-immunes, cancers et pathologies neurologiques. Pour toutes ces raisons, je ne recommande pas la vaccination obligatoire et massive des populations (notamment des plus jeunes) contre le SARS-CoV-2 avec les pseudo-vaccins actuels.

Que préconiseriez-vous : un médicament ?

J.-M. S. – Pour ma part, il est clair que l’objectif poursuivi par la majorité des pays du monde est la vaccination de tous contre le SARS-CoV-2. Cette vaccination de masse est déraisonnable et se fait souvent au détriment de traitements alternatifs potentiels, tels que vitamine D, Ivermectine et autres. Personnellement, je pense que la vaccination de masse des populations ne poursuit pas un objectif purement sanitaire. Il est notable que des big-pharma proposent depuis peu des traitements anti-Covid-19, dont Pfizer avec le « Paxlovid » (combinaison d’un inhibiteur de la protéase 3CL et du ritonavir), et Merck avec le « Molnupiravir » (analogue de nucléoside).

Quid de l’immunité naturelle, notamment avec le variant Omicron moins dangereux que les précédents ?

J.-M. S.- Je pense que le variant Omicron et son sous-variant BA.2 sont une grande chance pour mettre un terme plus précoce à une pandémie qui dure depuis deux ans déjà. En effet, les caractéristiques de ce variant nous sont favorables, car il est extrêmement contagieux -jusqu’à plus d’un demi-million de personnes contaminées par jour en France- mais très peu méchant/virulent, avec une létalité très faible (3,2 fois inférieure à celle du variant Delta, selon une étude récente au Royaume-Uni) qui lui-même présente une létalité environ 4 fois inférieure à celle de la souche virale historique de Wuhan.
L’apparition successive des variants Delta puis Omicron suit une logique virologique, avec l’apparition de variants du SARS-CoV-2 de plus en plus infectieux, mais de moins en moins létaux. Grâce à l’immunité naturelle acquise après infection à Omicron (voire Delta), en plus de la vaccination, nous devrions passer de la pandémie (une épidémie qui s’étend au-delà des frontières des pays et qui peut se répandre sur un continent, un hémisphère ou dans le monde entier) à l’endémie (la persistance habituelle d’une maladie infectieuse et contagieuse dans une région donnée). La maladie y sévit alors en permanence ou de façon latente et touche une importante partie de la population. On parle d’endémie quand la présence de la maladie est connue, signalée, mais cela ne signifie pas que cette dernière est en progression ni qu’elle se répand.
Une propagation très rapide d’Omicron dans les divers pays du monde apparaît finalement souhaitable à ce stade, car l’apparition d’un variant du SARS-CoV-2 très infectieux et plus virulent/létal qu’Omicron ne peut être exclue, surtout avec la forte pression de sélection virale exercée par la vaccination et les rappels de masse.

Pourquoi dès lors, selon vous, les scientifiques des plateaux-télé et les autorités du Conseil scientifique s’acharnent-t-ils sur la vaccination obligatoire ?

J.-M. S. – Je pense que le conseil scientifique fait ce qu’il peut dans un contexte particulièrement difficile. À mon avis, ce conseil n’a pas les mains libres et doit être obligé de s’aligner sur la politique sanitaire gouvernementale (poursuivie également par de nombreux pays) qui est la vaccination à outrance et pour tous. Compte tenu des décisions parfois irrationnelles prises, je ne peux pas imaginer que les membres de ce conseil décident réellement de la politique sanitaire française.
Quant aux médecins et « spécialistes » qui parcourent les plateaux télévisés, il s’agit souvent des mêmes personnes invitées ; celles-ci sont toutes très favorables à la vaccination de masse et aux rappels multiples. Ceux qui ont un discours différent et/ou qui émettent des doutes sur le bien-fondé de la vaccination non sélective de la population ne sont généralement pas invités. Ainsi les discours dans les médias vont tous dans le même sens et sont en faveur de la vaccination, ce qui est regrettable.
Je tiens à préciser que je n’ai personnellement aucun conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques ou autres lobbies. Ma parole est libre.

Sources Marcel Gay

 

Date de dernière mise à jour : 23/02/2022

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