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VERDUN RAYÉE DE LA CARTE

Verdun : la France insultée, l'outrage aux Poilus

Honte à Monsieur Blanquer, honte au gouvernement !

Que s’est-il passé au ministère de l’Éducation nationale ? Comment le ministre a-t-il pu prendre la décision d’effacer du programme des lycées l’étude de la bataille de Verdun ?

Cette grande victoire française ne sera plus abordée dans la Première Guerre Mondiale. Par contre, les manuels d’histoire traiteront la bataille de la Somme, un combat considéré « plus international ».

Supprimer Verdun des livres scolaires, c’est attaquer directement et sans pudeur l’âme de la France. Et comme l’ont souligné de grands historiens tels que Antoine Prost et Paul Jankowski, et Antoine Prost, « Verdun est le symbole et le sommet de la Grande Guerre ».

Dès le début des combats, cette bataille acquiert une renommée qui dépasse le champ de l’Europe. Sa gloire est mondiale. Verdun devient ainsi le symbole du courage et des souffrances du poilu.

Pour mieux comprendre, il faut résumer la situation : en février 1916, lors des premières offensives, les Allemands sont trois fois plus nombreux que les Français. La bataille de Verdun, c’est aussi le fort de Vaux, qui tombe le 29 mai 1916 entre les mains ennemies.

Les 250 survivants français qui ont tenu devant des troupes allemandes en surnombre reçoivent les honneurs des vainqueurs. Verdun, c’est dix mois, 300 jours et 300 nuits de bataille, 2,3 millions de combattants, 700.000 victimes, 50 millions d’obus, six villages totalement rayés de la carte et jamais reconstruits.

Verdun, c’est unique dans l’histoire des guerres. Verdun, c’est énorme, dantesque, effroyable.

Éradiquer Verdun de l’Histoire scolaire, c’est non seulement insulter la mémoire des soldats français et, accessoirement, des soldats allemands, mais c’est aussi nier toute la symbolique de ce haut-lieu qui garde encore les stigmates de cette apocalyptique bataille, laquelle concentre à elle seule toutes les horreurs de la guerre.

Verdun est une victoire entièrement française et ce lieu est un endroit de recueillement qui forge à jamais la figure tutélaire du poilu.

Le soldat inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe vient très exactement de ce champ de bataille.

François Mitterrand et Helmut Kohl y ont scellé, le 22 septembre 1984, la réconciliation franco-allemande devant l’ossuaire de Douaumont.

Les écrivains Maurice Genevoix, Maurice Barrès, Ernst Jünger et Erich Maria Remarque ont idéalisé, chacun à leur manière, cette grande bataille à laquelle ils ont participé.

Verdun fait partie désormais de notre patrimoine historique et culturel.

Samuel Hazard, maire de Verdun et conseiller départemental a eu raison de s’insurger en déclarant que c’est « une deuxième mort pour ces soldats, sur ce territoire sacré et martyr ! » 

Oui, c’est une faute contre l’Histoire, une faute contre l’esprit.

Ne plus enseigner Verdun aux jeunes hommes et aux jeunes femmes qui sont en âge de percevoir les réalités de la vie, c’est un véritable sacrilège identique à une profanation que pourraient subir des tombes et des nécropoles françaises, alliées et allemandes.

Mais le pire de tout, c’est de découvrir que la négation s’appliquant à Verdun n’est pas un acte simplement manqué. En vérité, c’est un acte délibéré qui condamne les faits marquants de l’Histoire de la France.

Monsieur Blanquer est-il anti-français ? Monsieur Blanquer a-t-il « pété les plombs » ? Monsieur Blanquer a-t-il conservé tous ses esprits ? Ou agit-il en simple télécommande de Monsieur Macron, un président qui ne semble pas aimer la France ?

La situation est grave. Et maintenant, c’est aux citoyens de réagir et de s’insurger.

Pierre Reynaud

VERDUN

 

Date de dernière mise à jour : 28/03/2019

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