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LA VIOLENCE ...

Acte de légitime défense ?

Tous les jours ou presque, l’actualité nous apporte son lot de violences. Et contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, la violence n’est pas un fait nouveau. Toutes les époques ont connu des moments difficiles et il suffit de consulter l’Histoire du Monde pour découvrir les agitations, les sauvageries ou les fureurs qui ont déchaîné la planète au cours des siècles depuis la nuit des temps.

Globalement, les gens sont outrés par la violence. En évidence, c’est une logique car nous sommes tous choqués par des actes considérés comme répréhensibles. Mais avons-nous vraiment réfléchi sur le sujet ? La violence appartient au genre humain. Et où n’y-a-t-il pas violence ? Ne sommes-nous pas tous violents chacun à notre tour ? Verbalement ou physiquement ? Moralement aussi ? Envers nos semblables quand un désaccord survient ? Envers nos enfants lorsqu’ils nous irritent à propos de leur comportement ? C’est ici une violence ordinaire que nous considérons admissible, du moment que nous la pratiquons souvent au quotidien.

Mais la violence ne s’arrête pas là. Elle se traduit à travers les conflits les plus divers et notamment dans les faits de guerre. Et bizarrement, cette violence nous semble permise, voire légitime du moment que nous estimons être dans une situation de protection ou de sauvegarde.

Il faut donc être lucide et objectif. Qui peut prétendre n’avoir jamais été violent au moins une fois dans sa vie, en parole, par action ou tout simplement en pensée ?

Souvent, l’homme n’est pas honnête avec lui-même. Il ne voit pas ses défauts, mais par contre, il s’attarde largement sur ceux des autres. Et donc, il s’imagine ne pas être violent et, quand il le devient, il trouve toujours des excuses à son geste ou à son comportement.

Lors des manifestations des Gilets Jaunes et depuis le début de la mobilisation du mouvement, il s’est produit à plusieurs reprises des violences perpétrées qui ont fait très souvent des dégâts importants. On ne peut que déplorer ces graves incidents, surtout quand ils touchent des biens privés et des commerces. Bien entendu, il n’est pas pensable de voir se renouveler de telles situations dont les répercussions financières et économiques sont désastreuses. Alors, faut-il sanctionner sévèrement les responsables de ces actes, quels qu’ils soient. Cependant, avant de condamner aveuglément les uns ou les autres, il faut nécessairement faire une mise au point cruciale. La violence n’est pas systématiquement du côté des Gilets Jaunes qui seraient les « vilains petits canards » du système. En fait, cette violence revient en partie aux forces de l’ordre qui ne sont pas seulement présents pour le maintien de l’ordre, mais qui interviennent pour réprimer des manifestants pacifiques, afin de les décourager dans leurs revendications. D’où un déchaînement de colère chez les Gilets Jaunes qui sont fortement molestés sans raison justifiée.

Aussi, peut-on considérer alors que la violence exprimée par ces derniers, bien que condamnable parfois, reste toutefois un acte de légitime défense face à des bataillons de CRS qui utilisent des armes quasiment prohibées et de toute manière, très contestées.

En conclusion, si la violence est blâmable, on ne peut pas la désapprouver systématiquement : il faut apprécier le contexte de chaque situation et faire la part des choses. Ainsi, en revenant sur le comportement des Gilets Jaunes, il faut admettre que la précarité de certains entraîne une exaspération incontrôlable, face à des richesses indécentes hautement protégées par la politique du président Macron.

Désormais, il est temps aujourd’hui que la violence cesse : Pour cela, le gouvernement doit apporter rapidement des réponses claires concernant les revendications justifiées d’une majorité de citoyens dont l’avenir est obstrué. Chaque individu, chaque famille ont le droit absolu de vivre décemment, et si on ne fait rien pour rétablir les équilibres sociétaux, la violence se terminera certainement par une grande révolution nationale.

Pierre Reynaud

Tous les jours ou presque, l’actualité nous apporte son lot de violences. Et contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, la violence n’est pas un fait nouveau. Toutes les époques ont connu des moments difficiles et il suffit de consulter l’Histoire du Monde pour découvrir les agitations, les sauvageries ou les fureurs qui ont déchaîné la planète au cours des siècles depuis la nuit des temps.

Globalement, les gens sont outrés par la violence. En évidence, c’est une logique car nous sommes tous choqués par des actes considérés comme répréhensibles. Mais avons-nous vraiment réfléchi sur le sujet ? La violence appartient au genre humain. Et où n’y-a-t-il pas violence ? Ne sommes-nous pas tous violents chacun à notre tour ? Verbalement ou physiquement ? Moralement aussi ? Envers nos semblables quand un désaccord survient ? Envers nos enfants lorsqu’ils nous irritent à propos de leur comportement ? C’est ici une violence ordinaire que nous considérons admissible, du moment que nous la pratiquons souvent au quotidien.

Mais la violence ne s’arrête pas là. Elle se traduit à travers les conflits les plus divers et notamment dans les faits de guerre. Et bizarrement, cette violence nous semble permise, voire légitime du moment que nous estimons être dans une situation de protection ou de sauvegarde.

Il faut donc être lucide et objectif. Qui peut prétendre n’avoir jamais été violent au moins une fois dans sa vie, en parole, par action ou tout simplement en pensée ?

Souvent, l’homme n’est pas honnête avec lui-même. Il ne voit pas ses défauts, mais par contre, il s’attarde largement sur ceux des autres. Et donc, il s’imagine ne pas être violent et, quand il le devient, il trouve toujours des excuses à son geste ou à son comportement.

Lors des manifestations des Gilets Jaunes et depuis le début de la mobilisation du mouvement, il s’est produit à plusieurs reprises des violences perpétrées qui ont fait très souvent des dégâts importants. On ne peut que déplorer ces graves incidents, surtout quand ils touchent des biens privés et des commerces. Bien entendu, il n’est pas pensable de voir se renouveler de telles situations dont les répercussions financières et économiques sont désastreuses. Alors, faut-il sanctionner sévèrement les responsables de ces actes, quels qu’ils soient. Cependant, avant de condamner aveuglément les uns ou les autres, il faut nécessairement faire une mise au point cruciale. La violence n’est pas systématiquement du côté des Gilets Jaunes qui seraient les « vilains petits canards » du système. En fait, cette violence revient en partie aux forces de l’ordre qui ne sont pas seulement présents pour le maintien de l’ordre, mais qui interviennent pour réprimer des manifestants pacifiques, afin de les décourager dans leurs revendications. D’où un déchaînement de colère chez les Gilets Jaunes qui sont fortement molestés sans raison justifiée.

Aussi, peut-on considérer alors que la violence exprimée par ces derniers, bien que condamnable parfois, reste toutefois un acte de légitime défense face à des bataillons de CRS qui utilisent des armes quasiment prohibées et de toute manière, très contestées.

En conclusion, si la violence est blâmable, on ne peut pas la désapprouver systématiquement : il faut apprécier le contexte de chaque situation et faire la part des choses. Ainsi, en revenant sur le comportement des Gilets Jaunes, il faut admettre que la précarité de certains entraîne une exaspération incontrôlable, face à des richesses indécentes hautement protégées par la politique du président Macron.

Désormais, il est temps aujourd’hui que la violence cesse : Pour cela, le gouvernement doit apporter rapidement des réponses claires concernant les revendications justifiées d’une majorité de citoyens dont l’avenir est obstrué. Chaque individu, chaque famille ont le droit absolu de vivre décemment, et si on ne fait rien pour rétablir les équilibres sociétaux, la violence se terminera certainement par une grande révolution nationale.

Pierre Reynaud

VIOLENCES A PARIS

 

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