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Gaza et l’immigration musulmane en Europe

Pourquoi la communauté juive est-elle si désireuse d’importer autant de musulmans que possible en Europe et aux États-Unis, tout en préparant en même temps le génocide de Gaza ? Le font-ils par pur idéalisme ? Par compassion (difficile à croire) ? Ou par bêtise ? Se pourrait-il que ces gens calculateurs n’aient pas pris en compte le fait que les musulmans pourraient réagir au génocide contre les Palestiniens ? Certes, les Européens et les Américains ont fait leur part de protestation, mais les juifs savaient qu’ils pouvaient clouer le bec aux Goyim à tout moment, simplement en prononçant le sortilège magique juif «Holocauste – Auschwitz».

Pourtant, les juifs comprennent mieux que quiconque que leurs «camarades Sémites» du Moyen-Orient n’ont pas accepté le joug de la culpabilité liée à l’Holocauste. Les juifs sont plus conscients que quiconque que les musulmans sont toujours irrités par le fait que leurs frères palestiniens sont détenus dans un «camp de concentration à ciel ouvert» et ce, depuis un demi-siècle. Alors, comment pouvons-nous expliquer l’apparente erreur tactique lorsque l’ADL et d’autres organisations juives ont tordu le bras des dirigeants européens et américains pour qu’ils acceptent des hordes de musulmans en âge de combattre juste avant une incursion israélienne à Gaza ? Non, assurément, ils ne sauraient faire des erreurs pareilles !

Lorsque vendredi dernier à Dublin un émigré musulman d’Algérie a poignardé une famille irlandaise et incité à un pogrom anti-musulman, nous avons finalement trouvé la pièce manquante de ce puzzle. J’attendais «la suite de l’histoire», et elle a été dévoilée à un moment crucial du drame – au moment même où Dublin manifestait en masse contre le meurtre brutal des enfants de Gaza, juste au moment où le parlement irlandais menaçait d’expulser l’ambassadeur d’Israël, au moment même où les rapports faisant état d’antisémitisme atteignaient de nouveaux sommets. À ce moment-là, il semblait que les juifs étaient assaillis de toutes parts et que le monde entier était contre eux. Bien sûr, dans toute bonne histoire, les évènements les plus sombres surviennent juste avant l’aube.

Les juifs sont des victimes professionnelles. Ils sont bons dans ce domaine. Ils sont prêts à jouer le méchant, mais seulement dans des histoires où la communauté juive se retrouve justifiée au final et où les juifs sacrifiables finissent martyrisés. Les dirigeants juifs croient que la vengeance est un plat qui a plus de goût quand on vous le sert froid.

Cela répond à la question de savoir pourquoi ils envoient des déferlantes de réfugiés musulmans en Europe et en Amérique. Inutiles, non désirés, non demandés (tant pis pour la démocratie), à ​​une époque de pauvreté et d’endettement croissants, d’économies en faillite et de populations largement sans emploi, c’est le moment précis où les juifs ont ostensiblement lâché des armées de musulmans sur l’Occident.

«Je pense qu’il y a une résurgence de l’antisémitisme parce qu’à l’heure actuelle, l’Europe n’a pas encore appris à être multiculturelle. Et je pense que nous allons participer aux affres de cette transformation qui doit avoir lieu. L’Europe, ce ne sera plus les sociétés monolithiques que c’était au siècle dernier. Les juifs seront au centre de tout cela. C’est une énorme transformation que l’Europe doit accomplir. Ils passent désormais à un mode multiculturel et on en voudra aux juifs pour notre rôle de premier plan. Mais sans ce rôle moteur et sans cette transformation, l’Europe ne survivra pas». (Barbara Lerner Spectre, directrice fondatrice de Paideia, l’Institut européen d’études juives en Suède)

Bien entendu, la fureur des malheureux indigènes se concentrera sur les immigrants musulmans. Bien entendu, les malheureux musulmans seront mécontents de cette situation. Ce conflit n’est pas seulement naturel, il est éminemment prévisible. Et bien sûr, là où la réalité ne correspondrait pas au récit prédéterminé, on peut compter sur les médias pour combler les lacunes.

Il n’est pas difficile de trouver un réfugié musulman à l’esprit perturbé, de lui tendre un couteau et de le pousser dehors pour qu’il se déchaîne sur des passants. S’il n’existait pas, alors les juifs devraient le créer. Les Golems musulmans jouent la partition avec panache.

Sirhan Sirhan, Palestinien [chrétien, dit wikipedia], purge une condamnation à perpète [depuis 55 ans] dans une prison américaine pour l’assassinat présumé de Robert Kennedy (le frère de JFK), même si le fils de RFK, Robert Kennedy Jr, est convaincu de son innocence. La plupart des gens comprennent que Sirhan a été piégé par une cabale internationale de marchands de récits qualifiés. Pratiquement personne au monde ne croit que Sirhan a commis le meurtre, et pourtant nos récits en mode wiki entretiennent toujours la fiction comme si aucune «théorie du complot» ne pouvait résister à un rapport officiel. Depuis 55 ans, ils maintiennent les faits dans une sorte de brouillard, certains faits sont admis et pourtant niés à la fois, en toute plausibibilité. Comparées à de tels stratagèmes impériaux, les attaques au couteau à Dublin [ou à Paris] relèvent des spectacles d’amateur.

Dans la même période que les émeutes de Dublin, aux Pays-Bas, un néonazi néerlandais, fort haineux des musulmans et grand amoureux d’Israël, a remporté les élections. C’est le point culminant d’un projet à long terme de la communauté juive internationale. Main dans la main avec tous les dirigeants d’Amérique et d’Europe, Israël a soigneusement mis en valeur tous les liens historiques entre les nazis d’Europe et les États-Unis. Internet regorgeait d’activités néonazies. Les menaces contre les juifs ont atteint des sommets sans précédent. Des lois interdisant les boycotts ont été votées. Des Jours du Souvenir ont été proclamés. Les standing ovations pour les dirigeants israéliens sont devenues normales, puis attendues. La tension dramatique est devenue insupportable à mesure que les dirigeants faisaient preuve de loyauté envers Israël et que le peuple se plaignait des privilèges juifs. Au milieu de toute cette anxiété et de cette hostilité, la diaspora juive a coordonné une vague d’immigration musulmane avec la machine de guerre israélienne, créant ainsi une vague de colère parfaitement justifiée contre le génocide de Gaza.

La réaction anti-immigrés et anti-musulmans a été programmée pour s’épanouir avec l’invasion israélienne de Gaza, non seulement en Europe et aux États-Unis, mais aussi en Russie. Vous avez probablement entendu parler du pogrom juif au Daghestan, le seul pogrom de l’histoire de l’humanité qui s’est produit sans un seul juif. Bien entendu, aucun juif n’a été blessé, mais il y a eu un gros vacarme médiatique, comme d’habitude. Les juifs et leurs amis ont placé des centaines de photos représentant prétendument les antisémites brutaux du Daghestan faisant la chasse aux juifs sur un vol commercial. De toute évidence, les Daghestanais n’étaient guère plus que des pions dans un piège médiatique, attirés vers l’avion par des reportages étrangers, puis pris en embuscade par des journalistes brandissant des caméras.

Il est bon de garder à l’esprit que les juifs n’ont peur ni des nationalistes ni des nazis. Plus le nazi est proche du sommet, plus il montre ouvertement son amour pour Israël. Les nationalistes Donald Trump et Georgia Meloni adorent Israël. Les racistes blancs défendent Israël ou partagent leur théorie raciale avec la communauté juive. Les sionistes chrétiens ont intégré le culte de l’État dans leur religion. Si les juifs semblent combattre les racistes et les nationalistes, c’est uniquement pour qu’on ne les oublie pas dans l’actualité. Il faut d’abord comprimer le ressort vers l’arrière, de sorte que lorsqu’on le relâche, le percuteur projette la balle sur la trajectoire voulue. Si la balle fait des dégâts, le juif est innocent. Les juifs russes n’ont pas hésité à soutenir le nationaliste Navalny lorsque ses marches russes ont ébranlé Moscou.

Les juifs sont généralement des nationalistes extrémistes, les rabbins luttant pour maintenir le peuple [juif] séparé des Goyim et intact dans ses ghettos. Les hitlériens toléraient les juifs nazis et leur permettaient d’avoir leur propre drapeau et leur propre hymne. Les sionistes hongrois comme Rudolf Kasztner ont collaboré avec les nazis pour transporter uniquement les «meilleurs» juifs en Palestine.

Depuis longtemps, les juifs pratiquent la dialectique comme stratégie de guerre. Au XIXe siècle, ils ont dirigé le mouvement ouvrier et l’enrichissement capitaliste en même temps. GK Chesterton a dépeint un révolutionnaire juif de mèche avec un capitaliste juif. Aujourd’hui, un juif partisan de l’immigration musulmane est de mèche avec les sionistes qui expulsent les musulmans de leurs terres ancestrales et avec les nazis qui soulèvent les foules contre les musulmans.

Voici donc enfin le but des prétendues erreurs tactiques de nos petits amis très occupés. Un engrenage bien huilé. Alors qu’un incendie de puits de pétrole, on l’éteint avec du TNT, ils ont bien chauffé leurs brigades néo-nazies et leur ont ensuite livré une flopée de musulmans indésirables. Tandis que les autorités lutteront pour éteindre l’incendie, la population commencera à se rendre compte que le cas de Gaza ressemble à ceux de Dublin et d’Amsterdam. À ce moment-là, toute supériorité morale sera anéantie et le peuple se retrouvera dans ce brouillard de guerre qui nous est si familier. L’indignation du peuple s’éteindra d’elle-même, la Palestine sera mécaniquement débarrassée de ses autochtones et les propriétés en bord de mer de Gaza pourront être ouvertement revendiquées par des juifs nationalistes et racialement purs. Même les juifs les plus progressistes comme Benny Morris ont exprimé leur regret que tous les Palestiniens n’aient pas été expulsés en 1948.

Israël Shamir

source : Entre la Plume et l’Enclume

Date de dernière mise à jour : 06/12/2023

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